Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
LIBERÀ NISSA site officiel
Newsletter
Archives
Catégories
27 février 2010

Carnaval indépendant, folklore et caricatures: Et les droits du peuple Niçois dans tout ça?

drapeau_ni_ois_flotteNous entendons ici et là des soi-disant grands défenseurs de la culture Niçoise, souvent chaperonnés par des universitaires français qui ont confisqué la culture Niçoise afin de mieux la transformer en folklore à deux sous, (tout comme le font les associations para-municipales composées d'amuseurs publics pro-Occitanie, c'est-à-dire provençaux) nous reprocher de ne pas exposer nos revendications dans la langue Niçoise !
Parbleu, ils préféreraient que que nos révélations sur l'histoire de Nice soient inaudibles pour le plus grand nombre... D'ailleurs des piliers du jacobinisme parisien comme l'Académia nissarda, qui n'a plus de Niçois que le nom, et le Sourgentin, dans les mains d'universitaires, héritiers des "hussards noirs de la République", publient leurs revues "Niçoises'" en français et un responsable de cette dernière revue s'en était naguère expliqué, après une remarque d'un lecteur inconditionnel du Niçois, dans une courte bafouille, il lui avait répondu en Niçois:
"Essayez donc de publier une revue en niçois, vous verrez combien vous en vendrez...". Ce qui est vrai pour eux est vrai pour nous : il est impossible d'informer les Niçois dans une langue qu'ils ne comprennent plus, sans compter que le Nissart écrit, n'est souvent très peu compréhensible pour ceux qui le parlent.

Bien évidemment nous souhaitons plus que personne que tous les Niçois parlent leur langue. Mais cela ne peut résulter que d'un choix politique de la municipalité : On l'a supprimé par l'école, on ne peut le réhabiliter que de la même manière, par l'enseignement dans les écoles primaires. Qui peut le faire? Pas nous, mais le pouvoir politique qui dispose des fonds, et des structures. Notre choix délibéré de choisir la langue française pour informer les Niçois sur leurs droits, qu'ils soient de souche comme d'adoption, a été fait car malheureusement aujourd'hui tous ne parlent pas le Niçois couramment et en particulier les Niçois de souche.

Pour les habitants de Nice, cela commença par le bannissement de la langue Niçoise immédiatement après l'annexion de 1860, en même temps que la falsification de l'histoire du pays de Nice qui s'accentua encore après l'invalidation de la liste séparatiste menée par Garibaldi en 1871, laquelle avait obtenu plus de 90 % des suffrages.
SAVONLes vrais Niçois savent trop bien pourquoi leurs anciens ne leur ont pas transmis la langue de leurs ancêtres. A trop avoir mangé du savon de Marseille ou pris des coups de règle sur les doigts par les enseignants de l'école publique française (aussi appelés hussards de la république, il faut le répéter), ils choisirent peut-être à tort, de ne plus enseigner leur langue à leurs enfants afin de les préserver des sévices qu'ils subirent durant leur jeunesse et de ne pas les marginaliser. Ce fut moins le cas pour nos compatriotes vivant dans les terres, car protégés par la ruralité ils purent sauvegarder et transmettre leur langue et leur culture au fil des générations.

Les pseudo-défenseurs de la culture Niçoise s'obstinent dans le refus de débattre sur le sujet des droits des Niçois à disposer d'eux-mêmes ainsi que sur la forfaiture démontrée qu'est l'annexion du pays de Nice. Ils préfèrent nous qualifier "d'illuminés" voir "d'extrémistes"... On nous a même rapporté le qualificatif "d'hystériques séparatistes"!


2506_83310843480_83017948480_1699788_4680404_nJousé Garibaldi doit se retourner dans sa tombe tout comme Jeanne Verani, Catarina Ribauda, Henri Sappia, Menica Rondelly, Benoit Bunico, Benjamin Camous, Charles Laurenti-Roubaudi, Gonzague Arson et beaucoup d'autres!
Certes, certains membres d'associations culturelles se hasardent à dénoncer l'annexion scélérate sans toutefois se risquer à citer les sources qui étayent leur argumentation et se contentent d'affirmer qu'aujourd'hui le plébiscite truqué de 1860 est "un secret de Polichinelle". Ils déclarent du bout des lèvres qu'ils ne participeront pas aux festivités des "150 ans", mais n'affirment pas avoir l'intention réelle de manifester leur désapprobation d'une manière ferme, se soumettant de façon évidente aux falsificateurs en admettant finalement: " Nous sommes Français...soit" !
A quelques semaines des festivités organisées par la force annexante, le silence des associations culturelles Niçoises devient véritablement assourdissant !


annessioun Contrairement à ce que voudrait faire croire Cristou Daurore de son vrai nom Christophe Duchêne et représentant de l'Occitanie à Nice (ceux qui écrivent Niça et dont les prédécesseurs ont toujours nui à Nice, ceux qui ont installé la guillotine à Nice en 1793); l'identité Niçoise ne se résume pas à un bras de fer avec les décideurs concernant le Carnaval indépendant de Nice. Les têtes de carnaval représentant Garibaldi et Lalin sont certes très sympathiques à première vue, mais servent finalement à incorporer le combat de ces défenseurs de la liberté du Peuple Niçois dans un folklore lénifiant approuvé bien évidemment par la France jacobine, car il dénature le combat de ces héros et la gravité des faits, en les plaçant dans un contexte de rire et d'amusement : Lalin a été assassiné, on a cloué sa dépouille sur la porte de sa mère, avant de la transporter à Nice et de la traîner à la voirie pour terroriser la population, comme les Allemands plus tard ont pendu Torrin et Grassi pour les mêmes raisons. Lalin mérite mieux qu'une tête de carnaval. Il mérite le respect et admiration. Promener deux jours un Garibaldi et un Lalin en carton pâte, et après quoi ? Rien... Leur rendre véritablement hommage c'est suivre leur glorieux exemple, c'est poursuivre leur combat pour la liberté de Nice et non les caricaturer. Les associations para-municipales ne font que transformer l'or de l'histoire Niçoise en plomb, et dénaturent les actions héroïques de nos ancêtres.
La réprobation de cette stratégie par un nombre grandissant de membres de ces associations ne laisse d'ailleurs aucun doute sur l'exaspération grandissante de ceux qui défendent sincèrement l'identité Niçoise. Au cours de cette année capitale dans la longue histoire du Peuple Niçois, les masques vont définitivement tomber!

Publicité
Commentaires
A
Comme si l'identité niçoise se résumait à la langue parlée... jusqu'à l'annexion de 1860 et jusqu'à preuve du contraire, la langue officielle était l'italien depuis le 16eme siècle et d'ailleurs tous les messages adressés par l'envahisseur<br /> <br /> français à la population entre 1792 et 1814 ainsi que ceux de 1860 étaient édités en italien. Parler niçois pour se revendiquer nissart est un faux débat et permet aux pro annexionnistes de faire diversion en prenant une posture élitiste du fait que beaucoup de niçois ne comprennent plus le niçois (éradiqué par ceux qui financent ces soit-disant élites linguistiques) !<br /> <br /> Comme le disait très justement l'intellectuel niçois Stéphane Bosio, « Ce qui crée l’individualité d’une population, c’est la somme de ses intérêts et de ses affections, déterminant en elle la volonté de former une commune, une province, un Etat, quelle que soit la langue qu’elle parle, quelle que soit la configuration géographique du pays qu’elle habite ».
Répondre
I
Ont ils au moins conscience que la fédération des associations du comté de Nice est entièrement vouée au système et et qu'elle est responsable de la folklorisation de l'identité niçoise.Pensent ils un seul instant que la mairie cautionnerait et subventionnerait des associations qui ne lui mangerait pas dans la main? Depuis les révélations fracassantes faites par la LRLN, Giaume et sa constellation d'associations para-municipales ont perdu toute crédibilité. Qu'est-ce qu'un ravalement de façade d'une chapelle face aux révélations concernant nos droits avérés et irréfutables? Réclamer que justice soit faite au peuple Niçois n'est pas excessif.Leur modération n'a d'égal que leur soumission.L'identité niçoise ne se résumera plus jamais au pan bagnat et des danses folkloriques pour faire plaisir aux parisiens venus à Nice en safari.
Répondre
F
C'est évident que le carnaval indépendant, soutenus par la gauche locale, s'appuie sur nos symboles afin de mieux les caricaturer. Leur coté festif et gentillet façon soixante-huitards attardés n'en n'est pas moins néfaste pour notre identité. Garibaldi en carton pate perd sa crédibilité tout comme ce pauvre Choà Fulconis qui fut, faut le rappeler, supplicié et cloué sur la porte de sa mère par les français tout comme le firent les allemand en pendant Torrin et Grassi en 1944 ! Finalement, ils ne valent pas mieux que les identitaires d'extrème droite. Ils utilisent et caricaturent l'identité niçoise à des fins idéologiques.
Répondre
Publicité
LIBERÀ NISSA site officiel
  • Site Garibaldien du Pays Niçois. Liberà Nissa propose des documents inédits, promeut des ouvrages irréfutables, traite le droit international, l'histoire de Nice, l'actualité, l'avenir du Pays de Nice...
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Publicité