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26 septembre 2020

PAIS TV: un nouveau média libre Niçois est né !

C'est avec un immense plaisir que nous vous annonçons la naissance du nouveau média libre niçois: Pais TV !

L'histoire du Pays de Nice, son patrimoine, sa culture vues au travers du prisme niçois !

PAIS TV NISSA

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11 juin 2020

160 ans d'Annexion de Nice: Estrosi récidive en insultant la mémoire des niçois !

160 ans union Nice france 14 juin

Non content d'avoir célébré le cent cinquantenaire de l'annexion scélérate de 1860 en 2010, voici que notre « bon maire niçois jusqu'au bout des ongles », remet le couvert ce dimanche 14 juin, en nous resservant la vieille soupe périmée jacobine cuisinée par la IIIème république à laquelle plus personne ne veut gouter à Nice.

 La parade partira du monument du centenaire qui fut érigé en hommage à la «  première union », de Nice à la France qui se fit en pillant, martyrisant, expulsant et clouant sur les portes les niçois qui osaient résister au nouvel ordre imposé !

S'en suivra probablement un passage devant le monument stalinien en ferrailles rouillées érigé en 2010, au cas où les niçois auraient oublié « qu 'ils se sont donnés volontairement » à la France, pour ensuite rejoindre une messe à la gloire de « l'union » célébrée par Monseigneur MARCEAU à la Cathédrale Sainte-Réparate.

Il serait peut-être utile de demander à Monseigneur MARCEAU ce qu'il pense de la conversion forcée de la Cathédrale Sainte-Réparate en temple de « la déesse raison » et du saccage de Notre Dame de Laghet lors de «  la première union » !

 Cette pantalonnade inutile ne convaincra que les lèches bottes d'Estrosi ainsi que les colons jacobins pathologiques pour lesquels personne ne peut plus rien...

 Car au delà de la revendication souverainiste ou l'acceptation par les niçois de l'annexion du Pays de Nice à la France, il y a l'honnêteté intellectuelle qui prévaut !

 Malgré le grand nombre de preuves étayées par des documents et archives diplomatiques irréfutables et d'ailleurs toujours irréfutées par ceux-mêmes qui fêtent « les 160 ans de l'union », les ayatollahs jacobins continuent de raconter le mensonge d’État comme le font les fondamentalistes religieux qui récitent leurs versés en s'interdisant de remettre en cause un seul paragraphe de leur livre sacré écrit selon eux par Dieu !

 Vous pourrez apporter toutes les preuves que vous voulez que la terre est ronde, il y en aura toujours qui diront qu'elle est plate parce que c'est écrit dans leur livre sacré !

Il y a dix ans, une délégation de la L.R.L.N. était présente sur place, accompagnée de sympathisants. Au moment où retentissait la Marseillaise, certains d’entre eux ont spontanément entonné Nissa  la Bella à pleine voix. Instantanément, les forces de l’ordre jacobines se sont emparées d’eux ; conduits à la caserne Auvare, ils ont été photographiés avant de subir la litanie habituelle vantant la sainteté du drapeau tricolore, devant lequel les Niçois devaient s’incliner, alors qu’en 1792 il présida aux horreurs révolutionnaires à Nice, et en 1860 et 1871 à la confiscation par la force de leur liberté. Mais ces explications teintées d’arrogance coloniale, s'adressant à des Niçois et non la faune habituelle, ont vite été battues en brèche par un interpellé descendant de la célébrissime famille Galléan, qui à maintes reprises dans l’histoire se couvrit de gloire en défendant Nice. Bon sang ne saurait mentir et la réponse de « l’interpellé » a été à la hauteur des mensonges déclinés par les « interpellants » ; l’honneur était donc sauf ».

 A l'occasion des festivités organisées en 2010, deux ouvrages ont été édités concernant l'annexion de 1860.

union de nice france

L'un, un gentil roman préfacé par Christian Estrosi, qui met en scène deux frères issus du petit peuple niçois qui se déchirent parce que l'un, sage et pragmatique admire Napoléon III et bien évidemment pour l'annexion par la France et l'autre, sous le charme de Garibaldi, aventurier et romantique: contre !

En face, et passé sous silence, « LA VERITE SUR L'ANNEXION DE NICE » d'Alain Roullier-Laurens, un ouvrage historique étayé par des documents irréfutables, archives diplomatiques, témoignages capitaux qui démontrent de façon éclatante les forfaitures ignobles vécues par nos anciens en 1860, suivi de 1871 et 1947...

 « Le choix des couleurs » n'a malheureusement jamais eu lieu, c'est uniquement le titre d'un gentil roman à l'eau de rose...

« Le choix des couleurs »  est seulement une fable jacobine...

 « LA VERITE SUR L'ANNEXION DE NICE » dévoile en détail, avec une grande précision, les turpitudes qui nous ont mené à devenir français malgré nous.

Aujourd'hui il n'y a que deux choix pour les Niçois... celui entre le roman national français et la Vérité !

 Nissarts, que vous soyez souverainistes ou pas, n'ayez pas peur de dire la Vérité quand ils falsifient ouvertement l'histoire de nos ancêtres !

 

« Coura lu Françès pisson contra lou vent de l'istoria, si bagnon la camilha » !

10 avril 2020

160 ans après, la partie n'est toujours pas finie !

NISSA LA BELLA A

 

Cartes Niçoises

 

18 mars 2020

Xème anniversaire de la Déclaration de Genève et toujours aucune réponse sérieuse de l'Etat français !

 

droit onu 1947nice

Ce 24 mars, cela a fait dix ans que le regretté Alain Roullier-Laurens, pour la Ligue pour la Restauration des Libertés Niçoises et Jean de Pingon, fondateur de la Ligue Savoisienne, ont signé à Genève, une déclaration commune relative à l'abrogation du Traité de Turin, qui cédait Nice et la Savoie à la France.

ONU CORSICA NISSA

Pour rappel, le déjà très contesté traité de Turin signé le 24 mars 1860 validé par un plébiscite surréaliste, avait été suspendu durant la seconde guerre mondiale suite à l'entrée en guerre de l'Italie avec la France. Le 10 février 1947, des représentants des Alliés ( États-Unis, Union soviétique, Royaume-Uni, France, Pologne, Yougoslavie, Tchécoslovaquie) furent réunis à Paris pour signer ce traité avec les pays ayant appuyé les forces de l'Axe (Italie, Roumanie, Bulgarie, Hongrie, Finlande). Le traité de Paix de 1947 signé à Paris disposait très précisément dans quelles formes et délais devaient être remis en cours les traités liant, avant la guerre, 
droit international onu
les belligérants à l'Italie ; le traité de Paix disposait également que les traités qui ne feraient pas l'objet de ces procédures seraient purement et simplement abrogés. Après vérification auprès du secrétariat des Nations Unies, il s'avère que la République française n'a pas enregistré le traité du 24 mars 1860 aux Nations Unies comme le prévoyait impérativement le traité de Paix de 1947.

Cette nouvelle situation juridique avait d'ailleurs alerté un parlementaire,Y ves Nicolin, qui avait interpellé le ministre de l'Intérieur et des Collectivités territoriales sur le nouveau statut du Pays de Nice et de la Savoie et sur les conséquences et risques qui en découlaient pour la France. Le 27 avril (?), le sujet et
90632727_o l’attributaire de la question ontété modifiés : la question concernait «
l'application de délimitation de la frontière franco-italienne ». Elle a été remplacée par « enregistrement du traité d’annexion de la Savoie (et du Pays Niçois), en 1860 ». Le terme d’annexion était employé officiellement. Le nouvel attributaire n’étant plus le ministre de l’Intérieur, mais « le ministre des Affaires étrangères et européennes ».

Pendant que le ministre des affaires étrangères de l'époque Bernard Kouchner annonçait que « cet oubli malheureux ( la notification à l'Italie) était sans conséquence et que le traité de Turin serait rapidement enregistré » ( rejeté par l'ONU) , le président français  Nicolas Sarkozy, lors d'un voyage en Chine, fit une déclaration loin d'être neutre: En effet selon les médias français, pour rétablir les relations, il n’avait fallu qu’une petite phrase, paraphée par la France: « La France mesure pleinement l’importance et la sensibilité de la question du Tibet et réaffirme qu’elle s’en tient à la politique d’une seule Chine et à sa position selon laquelle le Tibet fait partie intégrante du territoire chinois». Finies les références à une autonomie culturelle large tibétaine, au respect des droits de l’homme, la France lâchait le Tibet pour courtiser Pékin officiellement... alors qu'il était évident que la nouvelle donne juridique connue de tous concernant les Pays de Nice et de Savoie annexés illégalement par la France était la véritable raison de ce revirement soudain de position.

En novembre 2012, suite à une nouvelle question du député UMP Yves Nicolin à l'assemblée national, le ministère des affaires étrangères fit une réponse délirante, « que le traité n’était pas abrogé car il avait été notifié, dans les délais, par « note verbale » aux autorités italiennes… » sachant qu'évidemment en droit toutes les démarches se font par écrit !

Quand aux démonstrations absurdes de Mr. Jean-Pierre Cot qui comparait les Peuples Niçois et Savoisiens à des bancs de poissons se situant au large du Qatar, Jean de Pingon avait eu l'occasion de rappeler à cet ancien membre du gouvernement Mauroy comment lire le droit international de façon stricte et objective.

poutine russie

Depuis, la France a donné, entre autres, des leçons de droit international à Vladimir Poutine suite à l'annexion de la Crimée par la Russie... validée par un référendum illégal selon le droit onusien ! «Charité bien ordonnée commence d'abord par soi-même » a probablement répondu le chef du Kremlin...

Les réponses successives embarrassées de la France à la Déclaration de Genève  ont été jusqu'à aujourd'hui toujours inappropriées ou extrêmement confuses...

Aujourd'hui, le traité de Turin, seul lien juridique entre la France et les Pays de Nice et de Savoie, est abrogé selon les dispositions du droit international signés par la France, ainsi que le traité de 1768 entre la République de Gênes et la France qui vit l'annexion de la Corse (l'Italie étant héritière des traités signés par la République de Gênes).

Au vue de l'évolution politique européenne, avec les revendications Catalane, Basque, Corse, Bretonne et tant d'autres en Europe, la France ne pourra pas éternellement mettre en sourdine le droit international qu'elle bafoue depuis trop longtemps tout en donnant des leçons aux autres pays...

Le 24 mars, les niçois sont invités à exposer le drapeau nissart à leur fenêtre, « pour que le droit des gens ne soient pas une vaine parole »...

Affaire donc toujours à suivre...

 

« La raison se compose de vérités qu'il faut dire et de vérités qu'il faut taire. »

de Rivarol





 





 

 

 

 

 

6 mars 2020

Municipale à Nice 2020: Un bulletin commémoratif "spécial annexion" !

Il y a 160 ans, une occupation militaire française de Nice suivie d'un plébiscite frauduleux qui ne pouvait avoir de valeur juridique eut lieu:

  • Non-inscription volontaire sur les listes électorales de la quasi totalité des Niçois en droit de voter 
  • Vote de très nombreux non-Niçois
  • Listes électorales dressées exclusivement par des agents français disposant du pouvoir de statuer sommairement sur les réclamations
  • Ville sous administration civile et militaire française
  • Surveillance des bureaux et dépouillement du scrutin confiés exclusivement à des agents français
  • Absence de bulletin négatif
  • Occupation militaire de la ville et du lieu du scrutin
  • Plébiscite également invalide car le traité de Turin ne stipulait pas les conditions pratiques de l'annexion et surtout ne déterminait pas les populations concernées par l'annexion, puisque le tracé définitif des frontières sera fixé un an après le vote
  • Victor emmanuel II délia Nice de son serment de fidélité à sa personne et à sa dynastie le 27 mars 1860. Le traité de Turin signé le 24 mars 1860 était illégal car il violait l' Article 4 de la charte de 1388 ( le comte de Savoie ne pourrait jamais céder le Pays de Nice au comte de Provence ou au roi de France, pas plus qu’à aucun autre seigneur) ! A cette date, la charte de 1388 étant caduque, le Pays de Nice retrouvait légalement son indépendance en même temps que sa pleine souveraineté. Cet acte qui abrogeait tout lien de droit entre la maison de Savoie et Nice, et par voie de conséquence tout lien de droit entre cette dernière et la Sardaigne, établissait incontestablement l’indépendance du Pays de Nice.

Le vote aurait du proposer trois choix:

  France / Italie / Indépendance

Compte tenu de la mascarade électorale proposée aux niçois pour les 160 ans du vote surréaliste qui vit le Pays de Nice annexé par la France, et dont l'enjeu se résume à la politique politicienne française, nous appelons tous les habitants de Nice et du Pays Niçois en général à marquer leur désapprobation en rejetant tous les candidats des partis jacobins ou affiliés en déposant dans l'urne le bulletin qui fut refusé à nos ancêtres.

Nous entendons déjà les sarcasmes de nos adversaires de toujours qui affirmeront que ça ne sert à rien, les votes blancs ou nuls n'étant pas comptabilisés...

Sachez que tous les bulletins sont comptabilisés mais ne sont évidemment pas relayés dans les médias. Un ou deux bulletins trop souvent qualifiés de fantaisistes ou folkloriques ne feront pas frémir la jacobine... Par contre, quelques milliers sur lesquels seront inscrit la protestation officielle des députés niçois au parlement de Turin qui est toujours d'actualité, le recel étant imprescriptible en droit international...

                     TELECHARGEZ-IMPRIMEZ-VOTEZ

bulletin nice 2020

 

 

«  Coura lu Françès pisson contra lou vent de l'istoria, si bagnon la camilha  » !

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16 mai 2020

Islam: Comment le dieu babylonien Sîn est devenu Allah !

nice chrétien

Le Pays de Nice, catholique par essence et dans lequel fut conservé le Saint-Suaire pendant 7 ans au 16eme siècle avant de partir pour Turin, a vécu bien des péripéties dans sa longue histoire. Attaques franco-turcs, razzias de barbaresques, idéologie jacobine... L'athéisme de façade de l'état avec sa laïcité à sens unique qui administre le Pays Niçois depuis 1860 suite à une annexion scélérate, avec un anticléricalisme revendiqué tout en expliquant que l'islam était une chance culturelle pour nous en le comparant souvent avec le christianisme, il nous a semblé bon de rétablir quelques vérités concernant la religion musulmane qui n'a jamais été aussi offensive à Nice comme partout en Europe d'ailleurs.  Chacun a le droit de croire en ce qu'il veut, cet article n'a aucun but politique, son objectif est de rétablir quelques vérités historiques et théologiques concernant les incohérences manifestes qui animent l'Islam !

sin islam

Dans l’Antiquité, à Babylone et tout le Moyen-Orient, le dieu principal était le dieu de la lune, représenté par un taureau, symbole de force et de fécondité, et plus simplement parfois par ses seules puissantes cornes en forme de croissant de lune.

C’est ainsi que l’on peut voir encore au Musée d’Alep (Syrie), le dieu de la Lune, Sîn, protecteur d’Ur, symbolisé par des hampes surmontées d’un croissant lunaire. Sous ses différents noms, le dieu de la lune fut très tôt adoré en Mésopotamie comme le « Père des dieux », l’équivalent de Zeus pour les Grecs ou de Jupiter pour les Romains. Les arabes païens adoraient eux-aussi ce dieu de la lune appelé Hubaal. Hubaal avait eu trois filles: Al-lât, la déesse du soleil, Al-Manat la déesse du destin et de la mort, et Al-Uzza, l’étoile Vénus, les divinités priées par Mahomet dans les fameux versets sataniques. La Bible, quant à elle, stigmatisait ce super-dieu représenté par un taureau comme étant le faux-dieu par excellence, appelé Baal.

Par souci de cohésion et de légitimité pour leur entreprise, les judéo-nazaréens ou juifs-messianiques, ces « faux-frères » comme les appelait S. Paul (Ga 2.4 ; 2 Co 11.13, 26 ; Ph 3.2), venus chercher auprès des tribus arabes du renfort pour reprendre Jérusalem, firent passer Hubaal du rang de plus puissant de leurs dieux (statut que conserve encore la célèbre formule « Allah akbar »!, «Allah est plus grand (que)»!) au rang de seul Dieu, et donc identique au Dieu juif. Et de même que les Romains disaient : « Ô Deus ! » (« Ô Dieu ! ») pour s’adresser à Jupiter, de même chaque tribu arabe s’adressait à son dieu propre en le nommant « Le dieu », « Al-Ilâh », ce qui par contraction a donné « Allah » , « LE Dieu », unique, pour désigner Hubaal, le Dieu de la lune et le plus grand des dieux devenu le seul Dieu. Et c’est ainsi qu’aujourd’hui encore Hubaal continue à couler des jours heureux, toujours représenté sur les drapeaux musulmans ou le toit des mosquées… souvent d’ailleurs accompagné de sa fille, la planète Vénus, la déesse Al-Uzzah…

Contrairement donc à ce que veut faire croire l’islam, Allah, même s’il est vrai qu’il s'agit d'un dieu unique, il est le produit de la rencontre entre l’idolâtrie de Hubaal, le dieu de la lune, le plus grand des dieux du panthéon arabe, et l’affirmation de l’unicité divine typique du judaïsme, en sorte que l’islam, à proprement parler, n’est rien d’autre qu’une idolâtrie du dieu juif.

Kaaba Vagin Allat

Il est facile en effet de reconnaître encore d’autres sources païennes de l’islam, comme par exemple la vénération de la pierre noire à la Mecque, symbole féminin de la déesse Shaybah. Ainsi que cela se pratique encore d’autres religions, et comme autrefois le faisaient leurs ancêtres arabes païens aimant toucher la vulve de la déesse en gage de bénédictions, aujourd’hui encore les musulmans se font une joie de terminer leur pèlerinage à la Mecque en touchant et embrassant cet objet sacré…

Bref, il n’est pas difficile de comprendre pourquoi, sous couvert de respect du caractère sacré de la religion, l’islam condamne comme blasphémateurs et souvent passibles de la peine de mort, ceux qui osent réfléchir sérieusement au bien-fondé de son discours officiel…

 Un évangile écrit par... les musulmans !

 « L’Évangile de Barnabé » est un ouvrage décrivant la vie de Jésus rédigé par un ou plusieurs auteurs anonymes vraisemblablement musulmans, sans doute à partir d'un texte plus ancien de teneur judéo-chrétienne. Les deux manuscrits les plus anciens écrits en italien et espagnol ont été datés de la fin du XVIèmé siècle, mais du texte espagnol il ne subsiste qu'une copie du XVIIIème siècle. Le manuscrit italien comprend 222 chapitres, dont l'essentiel décrit le ministère de Jésus. Sous plusieurs aspects, notamment l'annonce explicite de la venue de Mahomet, il est conforme à l'idée que se font les musulmans du Nouveau Testament.

Cet Évangile est considéré par les chercheurs sérieux comme une « fraude pieuse », tardive et pseudépigraphique ; les musulmans ne le considèrent ni plus ni moins authentique que les autres évangiles (qui de fait sont en contradiction totale) et certaines organisations islamiques le citent pour appuyer la conception islamique de Jésus, le seul qui contiendrait selon elles la vérité sur la crucifixion.

 Pour résumer, selon l'islam, Jésus-Christ n'était qu'un prophète qui aurait annoncé la venue de Mahomet, en aucun cas le fils de Dieu et encore moins la Sainte Trinité, fondation de la religion chrétienne. L'Islam va même jusqu'à affirmer que Jésus aurait organisé un tour de passe passe, ne serait jamais monté sur la croix et que ça aurait été une doublure qui aurait été crucifiée ! La connexion entre Jésus et Mahomet se faisant grâce à deux manuscrits dont les plus anciens furent écrits en italien et espagnol et qui ont été datés de la fin du XVIèmé siècle !

 En prenant acte de tout ça, on peut se demander comment est-il possible que l'église catholique puisse reconnaître une religion qui piétine les fondamentaux du christianisme en falsifiant de manière criante la vie du Christ qui avait pourtant mis en garde contre toute personne qui se réclamerait de lui dans le futur serait... l'antéchrist !

 En fait, il n'existe dans la bible qu'une seule référence à la futur nation arabe et en aucun cas n'y est mentionné un quelconque prophète issu de la lignée d'Ismaël, fils d’Abraham supposé être le dénominateur commun des trois religions monothéistes, elle se trouve dans la Genèse 16-1-16.

La connexion opportuniste des auteurs du Coran au livre saint par l'intermédiaire d'Abraham se base d'ailleurs sur un verset pas très flatteur pour les musulmans....

(Genèse 16-1-16) :

10 - Puis l'ange de l'Eternel affirma à Agar : « Je multiplierai ta descendance. Elle sera si nombreuse qu'on ne pourra pas la compter ».

11 - L'ange de l'Eternel lui dit : « Te voici enceinte. Tu mettras au monde un fils à qui tu donneras le nom d'Ismaël, car l'Eternel t'a      entendue dans ton malheur ».
12 -  « Il sera pareil à un âne sauvage. Sa main sera contre tous et la main de tous sera contre lui. Il habitera en face de tous ses frères ».

 Voici donc le seul passage de la bible où est mentionné le peuple qui accouchera de l'Islam !

Point de prophète en vue, juste «  il sera pareil à un âne sauvage. Sa main sera contre tous et la main de tous sera contre lui. Il habitera en face de tous ses frères ».

 Tous les miracles réalisés par Jésus-Christ ont été observés par un grand nombre de ses contemporains, au point de faire vaciller le puissant empire romain !

 Les supposés miracles du guide suprême des musulmans ne furent pas observés sinon par Mahomet lui-même ! Parmi ces « miracles » se trouve un voyage aller-retour en une nuit de la Mosquée sacrée de la Mecque à Jérusalem à dos d'âne ailé à tête humaine, pour se rendre à la Mosquée Al-Aqsa alors que du vivant du prophète Mahomet, qui est mort en 632, la mosquée n'existait pas et n'avait pas encore été construite avant la conquête de Jérusalem par Omar en 638.

La Bible:

 Elle forme non pas un livre, mais une bibliothèque à elle seule, en raison de la multitude d'écrits à partir desquels elle s'est constituée. Son élaboration a duré plus d'un millénaire. Les quatre Evangiles, racontant la vie et la prédication de Jésus, ont été rédigés par diverses communautés chrétiennes, le premier d'entre eux, celui de Marc, quarante ans après la mort du Messie. Il faudra attendre le IVèmè siècle après Jésus-Christ pour que la forme canonique du Nouveau Testament soit établie par l'Eglise.  

Pour les chrétiens, l'Alliance biblique est une alliance entre Dieu et l'humanité en général ou avec le peuple descendant d'un prophète en particulier comme Noé, Abraham, Jacob-Israël. A priori cette alliance n'a de sens que pour le judaïsme et le christianisme qui croient au caractère sacré de la Bible.

Le Coran:

C'est la parole même d'Allah, irréfutable et intouchable, "Le Livre qui ne doit pas être mis en doute" (sourate 2, 2). Il a été révélé à Mahomet sous la dictée divine. Il est « incréé ». Le Prophète l'a récité et ceux de ses fidèles qui savaient écrire l'ont retranscrit. Selon la tradition, en 652, vingt ans après la mort du Messager de Dieu, le calife Othman ordonne de rassembler ces textes épars en un seul livre : le Coran.  

Le mot « islam » est la translittération de l'arabe الإسلام, islām, signifiant : « la soumission et la sujétion aux ordres de Dieu ».

Ces quelques références (et il en existent beaucoup d'autres) démontrent aisément la falsification historique et théologique qui a permi à l'islam de créer une connexion artificielle entre la Sainte Bible et le Coran... entre Jésus-Christ et Mahomet.

On peu ajouter les djinns, l'hommage à la vulve d'Allat, (pierre noire), le culte rendu à « Ishtar 'Kili li » appelée également « la Reine des prostituées » qui est originaire d'Arabie. En effet, la tradition chez les musulmans qui consiste à tourner autour de la Pierre Noire (le cube/la Ka'ba) remonte au culte rendu à Ishtar (appelée aussi Athtar ou Allat). La Kaaba remplit parfaitement le rôle de la prostituée. Comme le souligne Edward Gibbons, la bâche noire est considérée par les musulmans comme la robe d'une femme (Kiswa) : « ... La magnifique kiswa qui recouvre la Kaaba est utilisée pour recouvrir ce qui est [vertueux]. Sur le dessus est inscrite une phrase qui signifie, « nous l’avons revêtue de sa robe ». 

La conclusion est que le Dieu des musulmans ne peut pas être le même que celui des judéo-chrétiens.   

 

jesus-l-enquete

ENQUÊTE METICULEUSE SUR LA RESURECTION DU CHRIST:

Histoire vrai, à voir ou à lire absolument !

Lee Strobel, journaliste d’investigation au Chicago Tribune et athée revendiqué, est confronté à la soudaine conversion de son épouse au christianisme. Afin de sauver son couple, il se met à enquêter sur la figure du Christ, avec l'ambition de prouver que celui-ci n'est jamais ressuscité…

 

 

 

 







22 février 2020

NICE MUNICIPALE 2020 vue au travers du prisme Niçois !

estrosi 2020

Le grand cirque « démocratique » se profile à Nice, et à part les médias officiels et quelques hystériques sur les réseaux sociaux, la population niçoise, qu'elle soit de souche ou d'adoption, ne semble visiblement pas se passionner pour le carnaval électoral qui lui est imposé. 

Notre maire sortant et futur, autoproclamé en 2008 « jusqu'au bout des ongles » et qui s'est attaché à effacer méthodiquement les symboles de l'identité niçoise pour le compte de ses maîtres jacobins, a annoncé qu'il allait fêter les 160 ans du « rattachement » en nous resservant, une fois de plus, la vieille soupe périmée du plébiscite cuisinée par la IIIème République. Il est possible qu'un de ses amis artistes ait en stock quelques bouts de ferraille ou de tuyaux de plomberie à refourguer, grassement payés par le contribuable niçois.

Pour mémoire, les douze dernières années, le fameux « niçois jusqu'au bout des ongles » a entre autres :

  • Juré de marier Nice avec la Provence en affirmant que « le Var ne devait plus être une frontière ».

  • Remplacé à la marie de Nice la très symbolique statue de Charles-Felix par le doigt (d'honneur) du sculpteur marseillais: César.

  • Organisé les festivités pompeuses et négationnistes du cencinquantenaire de l'asservissement du Peuple Niçois.

  • Fait installer le tas de ferrailles stalinien financé par le contribuable niçois afin que tous voient, tel un phare, ce symbole de l'arrogance coloniale française.

  • Fait l'apologie de Napoléon III qui organisa l'annexion frauduleuse du Pays de Nice validé par un plébiscite truqué aujourd'hui largement démontré.

  • Fait l'apologie d'André Masséna qui non content d'avoir envahi le Pays Niçois en 1792 sous l’uniforme ennemi, à la tête d’un corps d'invasion, le pilla, martyrisa les habitants de la vallée de la Vésubie, de Levens, de Gilette et d’autres lieux. Il fit fusiller nombre de résistants Barbets et qualifia « d’esclaves » et de « brigands » les nombreux Niçois qui héroïquement défendirent leur sol occupé et soumis à la terrible dictature française.

  • Le quai Cassini dernièrement renommé quai Napoléon Ier sachant que le mentor des pires dictateurs du XXème siècle renversa la Ière république pourtant si chère au cœur des ayatollahs actuels de l'idéologie jacobine. Non content de poursuivre le martyr du peuple niçois annexé par ses prédécesseurs, par l'intermédiaire de son préfet Châteauneuf Randon, Bonaparte fit instaurer la ségrégation raciale à Nice au nom, excusez du peu, de la liberté et de l'égalité !

Comme l'aurait si bien dit Joseph André, rédacteur en chef du Dirrito di Nizza et auteur de l'extraordinaire NICE 1792-1814 , ceux ne sont que mensonges, honte et insultes à la mémoire de nos pères !

S'ajoute la bétonnisation frénétique de la plaine du Var dont chaque mètre carré fait l'object d'une OPA agressive effectuée par les Vinci et consorts, le tourisme de masse qui transite par le deuxième aéroport de France, provoquant la multiplication des appartements RBNB et par voie de conséquence l'exclusion des Niçois de leur propre ville faute de logement péren !

Ce constat fait, nous, niçois qui dénonçons la colonisation de fait et exigeons simplement notre droit légitime à l'autodétermination, allons nous chanter avec les prétendants au fauteuil de Maire le slogan « TOUT SAUF ESTROSI » ?

Ceux ne sont pas les soi-disant opposants qui changeront le logiciel actuel, étant donné qu'ils sont tous issus de la matrice jacobine.

L'éternel Patrick Allemand, le côté gauche de la même pièce jacobine, avec ses bobos gauchistes qui n'existeraient pas sans le côté droit de la même pièce ainsi qu'une cohorte de candidats parmi lesquels se trouve un qui, faute de militants, se voit obligé d’embaucher à pôle emploi des afficheurs !

MISS PROVENCE 2020

Sans surprise, Philippe Vardon que nous avons suffisamment dénoncé et n'avons donc plus besoin de présenter pour l'ensemble de son oeuvre, investi par l'ex Front National devenu « Rassemblement National », parti ultra jacobin qui rejette toutes formes de communautarismes, y compris régionaux ! Pour le Rassemblement National, se revendiquer Nissart est équivalent à se revendiquer islamiste d'origine maghrébine ! Ceux qui pensaient naivement que l'identité niçoise se résumait à des slogans écrits en Nissart ont aujourd'hui compris qu'ils cautionnaient une idéologie viscéralement anti-niçoise !

Pour Philippe Vardon, le slogan 100% Niçois et le régionalisme de façade sont terminés ! Place au drapeau jacobin bleu, blanc, rouge aux couleurs de Paris encadrant celui de l'ancien régime français, place à Marseille, l'écharpe de conseiller régional aux couleurs provençales arborée aussi fièrement qu'une Miss ! 

eric ciotti

Parmi les fausses couches de Christian Estrosi, Eric Ciotti qui devait à l'actuel maire son poste de député en 2007 ainsi que celui de président du conseil général des A.M qu'il acquit en 2008, bien qu'ayant chuté dans le très symbolique 1er canton historique du port. Eric Ciotti, qui avait été désigné à l'époque par Christian Estrosi comme son successeur, arrivera néanmois à ses fins suite à la mascarade de St Martin Vésubie et un jeu de chaise musicale cynique jetant à la face des Niçois le mépris qu'a pour la démocratie les sbires de la France jacobine ! Aujourd'hui, sentant le vent tourner suite à la débandade aux dernières élections européennes du Parti LR, il s'est vu contraint d'enterrer provisoirement la hache de guerre, en attendant patiemment le moment opportun pour s'accaparer « le précieux » !

kandel 2020

L'autre, Benoît Kandel, un colonel de gendarmerie aigri qui était venu à Nice comme beaucoup de ses compatriotes vivre une retraite paisible sous le doux climat de la côte d'azur, suite à la défection de la première, se voit pousser des ailes ! Il s'était pourtant vu en 2008 extirpé ex nihilo du plus obscur anonymat par M. Estrosi qui lui proposa de servir de caution sécuritaire avant de lui placer sous les fesses, à la grande surprise des niçois, le prestigieux fauteuil doré de premier adjoint de la cinquième ville de France suite à l'élection à la présidence du CG06 (enfin) de son prédécesseur. Benoît Kandel est soutenu par le Cnip et Debout la France, petits partis ultra-jacobins se situant à la droite de la droite libérale et ouvertement proches du Rassemblement National.

En s'appuyant sur son statut d'ancien gendarme, Benoît Kandel pense probablement rassurer la communauté des vieilles à caniches venues comme lui d'outre-Var réchauffer leurs vieux os sous notre doux soleil, en  jouant l’innocente victime du système Estrosi, système dont il a été le pivot central pendant cinq ans et demi, soit quasiment durant toute la première mandature de Christian Estrosi ! C’est ce que l’on appelle un peu trivialement, cracher dans la soupe…

La présentation faite des principaux candidats à la mairie de Nice et n'entrant pas dans la logique politique imposée par un système sociétal que nous rejetons en bloc, nous n'allons donc pas adopter les postures classiques en fustigeant l'endettement de la ville, l'insécurité, l'éducation calamiteuse et l'imigration incontrôlée en usant de la logorrhéique habituelle des adeptes de la secte jacobine.  Le modèle français que le monde entier nous envierait selon les bons apôtres de la république française une et indivisible et de ceux qui l'ont renversé par des coups d’état, en est avant tout la cause. La dernière opposition qui s'est présenté à Nice à une élection, c'était lors de l'élection législative de 1871 qui vit le résultat victorieux des séparatistes invalidé et la répression s'abattre sur les niçois insurgés  !

 

marianne republique

Effectivement, ajoutée à la tutelle provençale, celles politique et juridique incarnée par le préfet, demain, la disparition de la taxe d'habitation et par voie de conséquence la mise sous tutelle financière totale des communes par l’État jacobin français à la botte de la soi-disant dette contractée par ceux qui ont décidé de nous faire payer à leur place, aucune marge de manoeuvre ne sera jamais possible.  La sécurité ou les usines à cancres que sont les écoles de la république une et indivisible, la dette étant la pierre angulaire du système financier international en place (fin de la dette = fin du système) auquel s'est assujetti la France en 1973 ( Pompidou ancien de Rothschild ), la sécurité dépendant du ministère de l'intérieur et de la préfecture, l'éducation d'une administration contrôlée par des gourous post soixante-huitards ! Vous pouvez élire le maire que vous voulez, les services régaliens resteront toujours sous le contrôle de la vieille maquerelle jacobine, symbole d'un Etat-nation artificiel qui retoquera par l'intermédiaire de son préfet, toute vélleité législative locale votée pourtant démocratiquement ! La centralisation à outrance est l'essence même de l'idéologie qui inspire les sbires de la jacobine. Ceux qui prétendent qu'une fois élus, ils  assurereront la sécurité, l'emploi, l'éducation ou empêcheront l'imigration ne sont que des menteurs ! 

La dictature n'est pas arrivée avec Macron, la dictature est effective depuis la prise de pouvoir des jacobins suite à la révolution française. Pendant longtemps ce fut une dictature à deux têtes (gauche/droite) qui a fait croire aux citoyens naïfs qu'ils vivaient dans une démocratie ! Que pouvait-on attendre d'une révolution qui inspira les bolcheviques, en grande partie les nazis ainsi que l'ayatollah Komény dont les gardiens de la révolution ressemblent trait pour trait aux sociétés populaires ?

 La LRLN d'Alain Roullier-Laurens avait permis au Peuple Niçois de se réapproprier son histoire, son identité et ses droits inaliénables. Aujourd'hui le Pays de Nice a besoin de reconstruire un mouvement politique autonomiste unitaire capable de conquérir le pouvoir confisqué par les sbires de la France jacobine.

L'Europe de demain sera celle des Peuples séculaires, plus celle des Etats-nation artificiels composés de peuples tout aussi artificiels !

L’Écosse, la Catalogne, le Pays Basque, la Corse aujourd'hui.... La Bretagne, la Savoie, le Pays de Nice et tant d'autres demain !

Le train de la liberté des peuples séculaires européens est en marche, ne restons pas sur le quai !

N'oubliez jamais que vous n'êtes français qu'administrativement !


En attendant des jours meilleurs, la seule chose à faire pour Nice est de ne pas cautionner un système qui nous a volé la victoire de 1871....

Regardons la société à travers le prisme Niçois, pas celui imposé par l'idéologie jacobine ! 


ELECTION MUNICIPALE 2020: JE BOYCOTTE

ou je vote NOUN !

bulletin nice 2020

 

« Nos petites personnes sont insignifiantes, car seul le Pays de Nice est important »

Alain Roullier-Laurens





 

19 mars 2019

LA VRAIE HISTOIRE DU PAYS DE NICE (CHRONOLOGIE)

Voici un condensé de 25 siècles de la véritable histoire du Pays de Nice:

   PREHISTOIRE/ANTIQUITE

Campement         400 000 ans avant J-C : Première trace d’habitation à Nice par des Homo-Erectus sur le site de Terra-Amata (aujourd’hui le site est un musée sur la Préhistoire en général et sur cette période là plus précisément). Le niveau de la mer à l’époque était de + 26 mètres que le niveau actuel (Nice était noyé par la Méditerranée et le site de Terra-Amata était alors une plage).

      hopliteVème siècle avant J-C : Des navigateurs phocéens venus de Massilia (Marseille) fondent le comptoir de Nikaïa qui plus tard deviendra Nice. Cette région est habitée par les peuples ligures auxquels se mêlent des tribus Celtes. Les Celto-Ligures, qui dans notre région  forment la communauté Salyenne se divisent en divers groupes qui occupent les plaines et les montagnes : les Védiantiens près des côtes, les Nemeturiens, les Vésubianiens, les Ecdiniens, les Oratelliens installés plus en avant dans les terres.

         01257- Vers 25-15 avant J-C : L’empereur Auguste jette les bases de la cité de Cemenelum (plus tard Cimella puis Cimiez) qui fait pendant à la ville grecque. Elle sera jusqu’à son déclin, au Vème siècle, la capitale d’une province romaine qui s’étendait jusqu’à Embrun. Placée sur la Via Julia, Cemenelum comptait sans doute 20 000 habitants (on a calculé que les arènes, toujours prévues pour accueillir un tiers de la population, pouvait Countea_de_Nissacontenir 8 000 spectateurs). Elle était administré par un Préfet et une Curie, selon le droit Romain appliqué depuis les années soixante après J-C ; une légion assurait sa défense. D’illustres familles patriciennes vinrent s’y établir et l’impératrice Salonine, épouse de Gallien, ainsi que l’empereur Publis-Helvius Pertinax, y séjournèrent. La ville romaine, comblée par l’empereur Vespasien entre autres, concurrença la ville Grecque qui subissait le contrecoup commercial du déclin de Marseille. Les deux cités furent longtemps rivales, voire en état de guerre, jusqu’au moment où la menace des invasions en fit des alliées.

- 211 : Cemenelum est rattachée administrativement à Rome et n’à plus de liens juridiques avec Massilia.

- VIème siècle : Vers 574-575 Cemenelum est entièrement détruite par les Lombards qui brûlent les comptoirs grecs ; les rescapés du massacre se replient sur Nikaïa, dont la position stratégique est beaucoup plus sûre, et s’intègrent à la population.

 


  MOYEN-AGE

- 617 : Nice adhère à la Ligue Génoise, pacte fédéral liant toutes les villes du golfe ligustique (golfe de Gênes) contre les rois de Lombardie. Selon l’antique usage du municipe, chaque cité formait comme une sorte de République, s’administrait elle-même et pourvoyait à sa défense comme à sa subsistance.

- 759 : Sous l’égide de Thibaud, neveu de Charles Martel, la ville de Nice obtient trois Syndics pour son administration civile et un podestat pour son administration judiciaire ; elle conserve son ancien municipe, élit son Conseil et ses magistrats, rend la justice, vote les impôts par corps de cité et non par capitation. Elle ne relève d’aucun seigneur particulier et ne peut être aliénée du domaine royal. Les trois Syndics représentent les nobles, les marchands et les artisans.

- 999 : L’un des tout premiers documents de l’Histoire de Nice indique que Milon (ou Miron) et Odile sont podestats de la ville, cette dernière se qualifie de « vicomtesse de Nice ».

- 1012 : Odile et Milon gouvernent Nice, mais la cité est devenue municipe ; elle nomme ses magistrats et dispose de la liberté de juridiction.

- 1075 : la société niçoise s’organise en Commune ; deux autres pouvoirs émergent après le déclin de l’autorité des podestats de la ville, ceux de l’évêque et du monastère de Saint-Pons. n8bh6_3_                                     

      1108: Nice proclame son indépendance. Le Municipe est définitivement établi, la ville nomme ses magistrats et dispose de la souveraineté.

       1117-1152 : Les évêques de Nice perdent peu à peu leur pouvoir temporel au profit de la commune ; dès 1144 les consuls de Nice exercent le pouvoir. En 1150, Nice, qui s’est allié avec Gênes, proclame de nouveau son indépendance.

- 1153 : Les Niçois s’étant insurgés contre les privilèges du clergé, Raymond Béranger II, comte de Provence, seigneur des Baux, se rend à Nice le 3 avril et manu-militari dépouille le podestat et les Consuls de la ville de leurs dignités ; il investit l’évêque Arnaud de la pleine et entière juridiction sur la ville.

- 1157 : Les Raimbaud, ex-juges et Consuls de la ville reprennent le consulat à l’occasion d’élections et lèvent le drapeau de l’insurrection.

- 1162 : Nice obtient de nouvelles chartes et privilèges du comte de Barcelone qui par son épouse Pétronille vient d’héritier du royaume d’Aragon.

- 1165 : Le comte de Provence Raimond Béranger III convoque ses vassaux à Tarascon pour l’hommage. Les consuls de Nice refusent de s’y rendre, déclarent qu’ils ne sont pas soumis à l’hommage et se montrent disposés à résister par les armes ; Nice demande du secours aux Pisans.

 

- 1166 : Nice s’allie avec Pise et ses consuls adoptent la toge pisane. Le comte de Provence organise une expédition punitive « afin de réprimer par un juste châtiment ses sujets niçois ». L’évêque veut rendre la ville, les Niçois refusent et résistent. Raimond Bérenger III promet de livrer la cité au pillage ; alors qu’il s’avance devant les remparts pour galvaniser ses troupes, un archer niçois l’atteint d’une flèche mortelle. Les assaillants se débandent et se retirent derrière le Var. Le comte étant mort à 30 ans sans descendance, son cousin Alphonse d’Aragon hérite de ses droits, mais Rilchilde, la veuve de Raimond Béranger épouse le comte de Toulouse qui se proclame comte souverain de Provence ; aussitôt la guerre fait rage en Provence ; Nice s’allie à Gênes et les consuls refusent la souveraineté des comtes de Provence.

Alphonse_1er_d_Aragon            Mai 1176 : Le roi Alphonse Ier d’Aragon (cousin de Raimond Béranger), aidé par les Grimaldi de Gênes et de Monaco, se porte vers Nice et encercle la ville par terre et par mer. Les Niçois sont contrains de négocier mais refusent d’ouvrir les portes de la ville. Alphonse d’Aragon est contraint de confirmer tous les privilège des Niçois en ces termes : « Nous leur accordons et confirmons le consulat avec toutes ses justices et sentences tant des causes criminelles que pécuniaires et civiles ; le pouvoir perpétuel d’élire leurs Consuls et magistrats ; nous leurs confirmons les coutumes, us, privilèges qu’ils ont eu et qu’ils auront ; en même temps ceux que possède ou peut posséder ladite université ou quelqu’un des citoyens de ladite ville de Nice. » ; la générosité n’étant pas gratuite en politique, les Niçois versèrent en compensation 25 000 sous melgoliens et en promirent plus deux mille autres, durant dix ans, jusqu’à que la paix soit rétablie, ils ne seront plus tenus de fournir des hommes pour la guerre. Cette charte capitale est aujourd’hui conservée aux archives municipales de Nice.

- 1177 : Les Niçois concluent une alliance avec Pise.

- 1205 : Les consuls de Nice rédigent et promulguent les Statuts de la ville déclinés en 228 articles.

- 1210 : Pierre d’Aragon (frère du défunt Alphonse) se rend à Nice et confirme le traité de 1176.

- 1215 : Les Niçois, conduits par le premier consul Miro Badat, rejettent de nouveau le comte de Provence (rejectis etiam comitibus provinciae), rétablissent le gouvernement consulaire plein et entier et proclament de nouveau l’indépendance de la cité.

- 1216 : Les seigneurs prêtent fidélité au comte de Provence ; Nice n’envoie pas de députation.

- 1246 : En la chapelle Saint-Lambert, « noble homme Salmon », juge et viguier de Nice remet aux Consuls les lettres patentes de Charles d’Anjou et Béatrix de Provence par lesquelles ils renouvellent le Traité de 1176. Profitant du départ du comte de Provence pour la croisade, les Niçois se révoltent, refusent sa suzeraineté et rétablissent le gouvernement consulaire.

- 1290 : Janvier. Philippe le Bel renonce aux droits de sa grand-mère sur la Provence. Le 4 avril, le roi Charles II renouvelle toutes les lettres de franchise et de liberté en faveur de Nice ; les députés de Nice reçoivent également le privilège d’élire librement leur conseil et leurs Consuls.

- 1294 : Le roi Charles autorise les habitants de Nice à porter les arbalètes de chasse.

- 1309 : Le roi Robert d’Anjou accorde à Nice le privilège de choisir ses arbitres et regardataires.

- 1318 : Le roi Robert d’Anjou accorde à la commune la pleine et entière regarderie.

- 1324 : Le roi Robert autorise Nice à élire un Consul et 40 « Probis homine », placés sous l’autorité d’un viguier. C’est le premier Conseil municipal.

- 1327 : Les Niçois se révoltent mai Charles, duc de Calabre, parvient à rétablir l’ordre.

- 1353 : Les Niçois établissent leurs statuts qu’ils font approuver à titre perpétuel et inaliénable par la reine Jeanne. En outre, elle s’engage à ne plus faire aucune aliénation sans le consentement des communes. Enfin elle accorde aux communes le droit de se défendre et de repousser la force par la force « impune defendere ».

- 1367 : La reine Jeanne confirme les privilèges de Nice.

- 1380 : Charles de Duras (cousin de la reine Jeanne, qu’elle a adopté), par l’intermédiaire de son sénéchal Balthazar de Spinola, confirme tous les privilèges de Nice.

- 1382 : Balthazar de Spinola, confirme tous les privilèges de Nice.

- 1384 : Charles de Duras accorde de nouveaux privilèges aux Niçois, notamment en ce qui concerne le commerce du sel.

- 1386 : Les Villefranchois refusent d’être aliénés à Andaron Badat et font valoir que « le roi ne peut aliéner tout ce qui est du domaine de Nice ».

territoires_quittant_la_provence_en_1388           28 septembre 1388 : Dédition de Nice à la Savoie pour trois années. Elle deviendrait définitive dans le cas où le rois Ladislas se verrait dans l’impossibilité de rembourser au comte le montant des frais avancés par lui et sur sa propre assertion, pour protéger le Pays de Nice. Une charte de 34 articles est signée. Les principales dispositions sont les suivantes : le comte de Savoie promet de gouverner et de protéger Nice et sa viguerie (région) contre quiconque voudrait s’en emparer ; Nice est exemptée de la gabelle, des impôts et charges de guerre ; elle ne paiera que les impôts dus à la Cour ; il est convenu l’élection libre des 4 Consuls et de 40 conseillers regardaires qui ont le pouvoir de porter les dedition_1388armes ; la totale franchise est accordée au port pour les denrées locales et autres marchandises ; les Niçois ne seront pas tenus à l’hommage, sauf le désir individuel de ceux qui voudront le prêter ; le comte de Savoie s’engage solennellement, dans le cas où le traité deviendrai définitif, à ce que tous les privilèges accordés jadis à Nice par la reine Jeanne et les rois Charles et Ladislas soient maintenus ; de même il est expressément que le comte de Savoie ne pourrait jamais céder le Pays de Nice au comte de Provence ou au roi de France, pas plus qu’à aucun autre seigneur, hors le retour à l’ancien souverain, le roi Ladislas. Le comte de Savoie s’engage à chasser de leurs domaines les comtes de Vintimille, seigneurs de Tende et la Brigue, afin d’assurer la liberté de communication entre Nice et le Piémont ; dans le cas où le comte s’emparerait du comté de Provence et de Forcalquier, il établira à Nice la résidence du sénéchal et des grands officiers ; le comte s’engage, dans le cas où il acquerrait des territoires en Provence ou à Forcalquier, à ce que Nice jouisse des premiers appellations civiles et criminelle, ce à titre perpétuel, même si la Cour suprême n’était pas établie à Nice pour de valables raisons ; le comte ne pourra dans les jugements criminels et civils transporter quelque personne que ce soit d’un lieu ou d’une juridiction à l’autre, à moins que ses droits personnels ne soient atteints. Si le comte, en vertu du protectorat qui lui est confié, demandait la livraison de la forteresse de Nice et des châteaux de la viguerie, seuls les syndics de la ville et Jean Grimaldi de Beuil décideraient de les livrer ou non. Il s’agit donc là d’une alliance conditionnelle entre Nice et Savoie et non d’une soumission.

 

bonne_de_bourbon       1392 : Bonne de Bourbon, tutrice d’Amédée VIII de Savoie, confirme par un acte signé à Chambéry tous les privilèges des Niçois.

     1416 : Amédée VIII, le 17ème comte de Savoie, est couronné duc de Savoie par l’empereur Sigismond de Luxembourg et devient prince du Saint-Empire. La Savoie est reconnu comme Duché souverain. Le pape Boniface XIII considère Nice comme une ville neutre.

        1420 : Les Niçois refusent d’être inféodés à la Provence. En juin, le Receveur général de Nice se rend à Marseille afin de récupérer les anciennes archives concernant Nice.      

      1435 : Le duc de Savoie confirme les privilèges de Nice.   

    1436 : Entre les factions rivales, les Caïs (qui désirent l’inféodation à la Provence) et les Grimaldi (fidèles à la Savoie), l’instabilité politique s’installe à Nice. Le gouverneur Nicod de Menthon, trop autoritaire, est détesté ; Jeanne Verani, femme du peuple, conne le tocsin avec la cloche du couvent des Carmélites et les Niçois se soulèvent.

- 1437 : Le gouverneur de Nice réduit la révolte. 41 condamnations à mort dont 26 par contumace sont prononcées. 45 citoyens sont condamnés à diverses peines. Les libertés communales sont suspendues et les archives de la ville confisquées, en particuliers le « Livre Rouge » où sont inscrit tous les privilèges de Nice.

- 1438 : Les privilèges communaux sont rétablis en faveur de Nice contre le paiement d’une forte amende de 6 000 florins. Les archives municipales sont restituées.

- 1440 : Le duc de Savoie rend le « Livre Rouge » aux Niçois.

- 1446 : Un ambassadeur du roi René vient présenter une protestation de son souverain au sujet de la dédition de Nice à la Savoie ; le duc de Savoie, fort du soutien des Niçois, refuse de le recevoir.

- 1448 : 28 juillet. Création du premier tribunal de commerce de Nice. ce sera le plus ancien de France.

- 1449 : Le duc de Savoie confirme le pouvoir consulaire à Nice, mais interdit aux syndics de se faire réélire pendant cinq ans après la fin de leur mandat.

- 1481 : Louis d’Anjou lègue ses droits sur la Provence à Louis XI.

- 1483 : Le comté de Provence est réuni à la couronne de France et le Var marque désormais la limite du Royaume. Les Etats d’Aix en 1487 déclarent « la Provence réunie pour jamais à la couronne de France ».

- 1497 : Le duc de Savoie s’oppose à l’action de l’Inquisiteur de la Brigue.

- 1499 : Le roi de France Louis XII s’allie à la Savoie et promet solennellement « de renoncer à toute espèce d’envahissement de Nice ».


 EPOQUE MODERNE

- 1501 : Les Consuls de Nice se rendent à Turin afin de faire confirmer la loi niçoise dite de « la femme dotée ».

- 1516 : François Ier ordonne à ses navires de commerce de payer « le droit de villefranche » aux Niçois.

- 1523 : 10 septembre. François Ier, afin d’obtenir la neutralité de la Savoie, renonce solennellement à tous les droits que pourrait avoir la couronne de France sur Nice, au titre d’héritière du comté de Provence. Dès lors, la France ne pourra plus légalement se prévaloir de ses droits supposés sur le Pays niçois, lesquels étaient de surcroît contestés par les intéressés.

countat_de_Nissa         1524 : Le marquisat de Dolceaqua est adjoint au Pays de Nice.

         1526 : La région niçoise est officiellement qualifiée dans les actes de chancellerie de « Comté de Nice ».

         1536 : Le trésor français confisque tous les biens des Niçois situés en Provence. En août, le duc de Savoie, accompagné d’un fort parti de Niçois, se rend à Aix ; ces derniers brûlent en place publique tous les titres relatifs aux droits que les anciens comtes de Provence prétendaient avoir sur Nice.

- 1538 : Mai-juin. Congrès de Nice où se retrouvèrent le pape Paul III, François Ier et Charles Quint. Le duc de Savoie demande aux Niçois de loger le pape et de recevoir le souverain ; craignant une main-mise étrangère sur la ville, les Niçois refusent, lui rappelant vertement qu’ils sont maîtres chez eux en vertu des dispositions de l’acte de dédition de 1388 ; le duc s’incline.

- 1539 : Installation d’un Hôtel de Monnaies à Nice.

- 1540 : Nice, qui jouit d’une liberté politique, passe des accords avec Gênes et Marseille.

        15431543 : Les Français avec leurs alliés Turcs assiègent Nice. Après une énergique résistance et malgré le célèbre fait d’armes de Catarina Ségurana, la ville-basse se rend le 22 août. Le château résiste jusqu’à l’arrivée des troupes de Charles-Quint et de Charles III de Savoie. Les assaillants lèvent le siège le 8 septembre.

       1544 : Ayant subi des revers militaires, Charles-Quint abandonne Charles III. La Savoie ainsi que le Piémont occidental sont envahis par François Ier ; le Piémont oriental est sous tutelle espagnole ; il ne reste aux Savoie que Aoste, Asti, Cuneo, Nice, Ivrea et Verceil.

       1557 : 10 août. Le duc Emmanuel-Philibert de Savoie, commandant les troupes de Charles-Quint, écrase les troupes françaises à Saint-Quentin ; les drapeaux pris à l’ennemi sont exposés à Nice.

 1559 : 3 avril. Traité de Cateau-Cambrésis. Le duc de Savoie épouse Marguerite de France, sœur d’Henri II, et récupère ses territoires.

- 1559-1560 : Les habitants de Nice sont exempts de l’impôt dit « du tasso », c’est-à-dire de l’impôt foncier direct. On construit le palais Royal (agrandi en 1650) et on installe le premier collège de Nice. Construction du fort du Mont-Alban et de la citadelle de Villefranche, le château de Nice est puissamment fortifié.

- 1563 : 7 février. Emmanuel-Philibert fixe sa capitale à Turin.

- 1571 : 7 octobre. Trois galères armées par la Savoie, où servent de nombreux Niçois et Sospellois, participent à la victoire navale de Lépante.

- 1574 : On construit à Nice le palais communal. Les travaux durent six ans.

- 1577 : Le duc de Savoie confirme les privilèges des Niçois.

- 1579 : Emmanuel-philibert de Savoie achète le comté de Tende à Henriette du Maine (anciennement apanage des Doria et des Lascaris) et l’intègre au Comté de Nice.

- 1612 : 22 janvier. Création du port franc de Nice pat Charles-Emmanuel Ier. Un document daté de 1612 est très probablement le premier prospectus publicitaire édité à Nice. Ce documents commerciale énumère toutes les marchandises que l’on peut trouver à Nice : « Huile d’olives, viande fraîche et salée, vins rouge et blanc, câpres, oranges, citrons, amandes, eau de fleurs, essence de citron, marjolaine, anchois, fostet, bois de construction, marbre, térébenthine, gomme, résine, safran, colle, cire blanche, savon… » Certains de ces produits étaient rares et très appréciés à l’époque.

- 1613 : 1er janvier. Création du Consulat de la Mer, ancêtre de la Chambre de Commerce.

- 1614 : 8-11 mars. Création du Sénat de Nice par Charles-Emmanuel Ier et confirmation du port France.

- 1621 : 8 janvier. Le comte de Beuil, dernier féodal du Comté, qui tente de livrer le Pays de Nice à la France, est exécuté pour haute trahison et ses biens sont confisqués par le duc de Savoie.

inquisition      1623 : 10 mars. Le Conseil de Nice, sollicité à cet effet, refuse d’instaurer l’Inquisition et déclare à l'évèque que cette mesure est inutile du fait « que dans cette ville tous craignent Dieu ».

        1627 : La distinction entre nobles et marchands est abolie pour les élections communales. Entrée en fonction d’un « Magistrat de la Santé ».

         1629 : 11 mars. Les troupes de Provence franchissent le Var, commandées par le duc de Guise et le maréchale d’Estrées ; le 14 elles attaquent Nice puis refluent ; Richelieu leur ordonne de tenir les positions. La peste, amenée par l’armée, se déclare dans le Comté qui en outre a subi d’importants dégâts.

- 1631 : 16 maisons de commerce étrangères ouvrent des succursales à Nice.

- 1691 : 12 mars. Nice est assiégée par les troupes françaises ; le 5 avril la forteresse tombe aux mains de l’ennemi.

- 1696 : Traité de Turin. La paix est signée entre Louis XIV et Victor-Amédée de Savoie. Nice est libérée en septembre.

- 1705 : Avril. Les troupes françaises mettent de nouveau le siège devant Nice. le château se rend le 5 janvier 1706 et le Comté est occupé ; la ville est contrainte d’engager l’argenterie des églises pour payer une première indemnité de 15 000 livres. Louis XIV ordonne de détruire entièrement les fortifications du château et ajoute à ses titres celui de comte de Nice.

- 1706 : 8 septembre. Les troupes de Louis XIV sont écrasées devant Turin par l’armée Piémontaise commandée par Victor-Amédée II de Savoie et son cousin Eugène de Savoie-Carignan.

- 1713 : La paix est signé à Utrecht. Nice, qui a connu une occupation discontinue, est libérée. L’article III du traité la restitue aux Savoie qui perdent ma viguerie de Barcelonnette et ses dépendances. En compensation, Victor-Amédée II devient roi de Sicile et peut enfin timbrer l’écu ducal d’une véritable couronne royale, celles de Chypre et de Jérusalem, qu’il s’attribuait jusque là, n’étant que symbolique.

- 1720 :Victor-Emmanuel II devient roi de Sardaigne. En compensation, il abandonne le Sicile à l’Espagne. Ouverture d’une Faculté de Médecine à Nice.

- 1720-1724 : De graves désaccords fiscaux interviennent entre les Niçois et l’intendant Royal Zoppi qui tente d’imposer des mesures violant la charte de dédition. Nice se soulève et l’intendant s’enfuit à Turin ; il est destitué.

royaume_piemont_sardaigne           1744 : Guerre de succession d’Autriche. Nice est occupé par les Français et les Espagnols en 1744, 1747 et 1748. le 28 octobre 1748, le traité d’Aix-la-Chapelle met fin aux hostilités.                

           1749: Charles-Emmanuel III ordonne de creuser le port Lympia. Les travaux dureront 7 ans. Le roi accorde sa protection à tout étranger désirant s’installer à Nice, pour y travailler.

        1769 : Charles-Emmanuel supprime toutes les charges de corvée pour les Niçois. Il recommande au gouverneur ainsi qu’aux magistrats de Nice de traiter les négociants « more nobilium » sans bien sûr affaiblir l’autorité.

- 1771 : Pierre-Joseph Chiesolme, imprimeur et libraire, obtient dur roi la permission d’imprimer une gazette sous le titre Courrier de Nice. Ce sera le premier journal niçois.

- 1780-1788 : Ouverture de la route du col de Tende.

- 1783 : 29 août. Les Consuls de Nice, sous la direction du 1er Consul le comte et chevalier Antoine Bartholomé de Orestis de Castelnuovo, promulguent les nouveaux Statuts de la ville de Nice.


   EPOQUE CONTEMPORAINE

    soldatesque_p_aD      1792:  La France entre en guerre contre l’Autriche et le Piémont. Le 22 septembre la Savoie tombe aux mains des Français ; le 29, les troupes révolutionnaires qui ont envahi le Comté occupent Nice évacuée dans la confusion par les forces royales (commandée par le vieux général de Courten), malgré la résistance des milices niçoises commandée par De Orestis et Michaud. La ville est livrée au pillage par les brigands et les forçats libérés.

        Nice_1793 1793: 31 janvier, soit dix jours après l’exécution de Louis XVI, le Comté de Nice est annexé à la France après un semblant de consultation, alors que les forces royales occupent encore une partie du territoire (un tiers seulement des communes a opté pour l’annexion, dans des conditions de légalité on ne peut plus douteuses). Le but avoué est de « libérer » les Niçois, mais le discours du conventionnel Lasource ne laisse aucun doute sur les véritables intentions française « … Plusieurs motifs sollicitent cette réunion : premièrement l’intérêt national : là finissent les  Alpes et vous avez voulu, en réunissant la Savoie, mettre cette barrière entre vous et le despote de Turin ; deuxièmement, l’intérêt commercial : il y a à Villefranche, qui n’est qu’à une demie-lieue de Nice, un port très beau, très commode, qui dans la guerre que nous aurons avec l’Angleterre, nous sera infiniment utile. Avec la Sardaigne, la Corse, Villefranche, Marseille et Toulon, nous serons maîtres de la Méditerranée…C’est donc une clef dont il faut se hâter de s’emparer » L’annexion est un coup de force à peine déguisé. Néanmoins, l’acte officiel français qui sanctionne le fait est d’une importance capitale : « La Convention déclare à l’unanimité qu’elle accepte, au nom du peuple français, le vœux émis par le peuple souverain du ci-devant Comté de Nice, et qu’en conséquence, il fera partie intégrante du territoire de la République ». Ainsi, la Convention Nationale et par voie de conséquences la Ière République française reconnaissent officiellement une double qualité aux Niçois, celle de peuple, et celle de peuple souverainUn autre fait important est à relever : lors du vote truqué pour l’annexion du Comté à la France, Châteauneuf-de-Contes, Cuébris, et Puget-Théniers, votent Non, et demandent que le Comté de Nice soit érigé en république indépendante.

  couleurs_brutes       1793-1794 : Les troupes royales et les régiments niçois se battent courageusement dans le Comté de Nice contre les envahisseurs français ; néanmoins il est entièrement occupé en mai 1794. La résistance à l’occupant s’organise dans les montagnes et les célèbres « Barbets » infligent des pertes aux troupes françaises. Dans le Comté, la population s’ingénie à ignorer ou à détourner les lois françaises par une résistance passive.

       Saute1796 : 15 mai. Victor-Amédée III est contraint de céder le Comté de Nice à la France (qui l’occupe déjà).

           1798 : L’armée française occupe Turin et le 9 décembre Charles Emmanuel IV, malgré l’appui de la population est contraint de signer sa renonciation au Piémont. Le roi et la famille royale embarquent pour la Sardaigne.

         1814 : 19 mai. Le roi Victor-Emmanuel 1er rentre à Turin. Le 21 mai toutes les lois, décrets et règlements édictés par l’autorité française sont abrogés par le roi de Sardaigne. Le 30 mai le traité de Paris restitue Nice à Victor-Emmanuel. L’ordre ancien est rétabli, Nice retrouve son Sénat, son Consulat de la Mer. 3 consuls et 18 conseillers gèrent la ville.

- 1815 : 9 juin. Suite au traité de Vienne, le roi de Sardaigne se voit octroyer la ville et le port de Gênes contre l’agrément des citoyens de l’ancienne République Génoise et de l’Angleterre.

- 1818 : Le comté de Nice est territorialement amputé et perd le marquisat de Dolceaqua et le territoire de Pigna. Il subit de plus un déclassement en devenant simplement « la province de Nice ».

- 1821 : 12 mars. Turin se soulève et Victor-Emmanuel Ier abdique. Nice s’agite mais le gouverneur Saluzzo di Monesiglio parvient à rétablir la situation ; trois Niçois seront condamnés. Le prince de Savoie-Carignan, Régent, promulgue une constitution. les 13 et 14 mars les libéraux forment un gouvernement. Le Niçois Jean-Baptiste de Gubernatis est nommé aux Finances.

- 1825 : Création d’une chambre de l’Agriculture et du Commerce à Nice.

- 1848 : 10 février. Le roi Charles-Albert accorde une constitution à ses Etats, « le Statuo » ; Nice pavoise. Cette charte dite « Code Albertin » instaure un système représentatif censitaire. Le Sénat de Nice entérine les dispositions de la loi sur les communes qui permet l’élection de chaque conseil (divisionnaire et provincial) plus démocratiquement. La liberté de presse est assurée. Mais cette année voit aussi le déclassement administratif du Sénat de Nice, qui devient Cour d’Appel et le Consulat de la mer supprimé ; ces mesures sont la suite logique de la transformation du Comté en province ; le premier pouvait administrer et censurer les lois par l’intermédiaire de son Sénat ; la seconde devait obéir à l’Etat sarde tout puissant. Il convient cependant de noté que la portée juridique de l’article 4 du Code Albertin est capitale pour juger de la validité des actes importants ultérieurs. Il stipule que « les traités qui emporteront des conséquences sur les Finances ou les modifications de territoires de l’Etat n’auront d’effets qu’après l’approbation des chambres. »

Photos_n_ice_dg__045        1851 : 13 et 14 mai. A l’annonce de la suppression prochaine de la franchise dont jouit le port, de violentes émeutes éclatent à Nice ; la rupture avec le royaume de Sardaigne est envisagée. La proclamation suivante, rédigée à la Chambre d’Agriculture et de Commerce, est affichée à l’Hôtel de Ville : «  Le peuple de Nice, sans décliner une fidélité pour une monarchie jusqu’ici fidèle à ses engagements, pourra bien manifester le désir de se séparer d’un gouvernement qui, sans aucune légitimité, sans aucune utilité pour le pays aurait foulé aux pieds ses droits et consommé sa ruine… ». Les meneurs de l’insurrection, Avigdor et Carlone, sont arrêtés ou en fuite. Les Niçois furieux mutilent la statue de Charles-Félix et plus précisément le doigt qu’elle pointe vers le port. (Cette statue amputé de son doigt est toujours au port de Nice). 4 juillet. La loi de réforme douanière est néanmoins votée à Turin. La franchise dont jouissait le port de Nice est supprimée. LRLN_1851La loi entrera en vigueur le 31 décembre 1853. les Niçois se détachent peu à peu de la Maison de Savoie, car Nice a connu en peu de temps de nombreux déclassements administratifs et brimades économiques : le Comté est devenu simple province, le marquisat de Dolceaqua lui a été retiré, le Sénat et le Consulat de la Mer ont été supprimés, l’arsenal a été construit à La Spezia, on a refusé à Nice la ferme des jeux, le monopole de l’importation du sel vers le Piémont a été abolie, le réseau routier est insuffisamment développé…Le contrat passé entre Nice et la Maison de Savoie, lequel avait pour clef de voûte les franchises accordées à la ville, est désormais caduc de fait.

        NapoleonIII_Cavour1858 : 20,21 juillet. Cavour rencontre Napoléon III à Plombières, il s’engage à lui céder la Savoie si la France aide Victor-Emmanuel II à chasser les Autrichiens d’Italie.

       1859 : 24 janvier. Un traité secret est passé entre le roi de Sardaigne et la France, qui prévoit l’annexion de Nice à l’Empire français en échange de l’aide que celui-ci lui portera contre les Autrichiens en Italie. Ce traité est illégal à deux titres : il est en contradiction formelle avec l’article 4 du Code Albertin de 1851 car il n’a pas été ratifié par les chambres de Turin ; d’autre part, le roi de Sardaigne, en vertu de la charte de dédition et des accords suivants, n’a nullement le droit de disposer de Nice à sa guise.

- 1860 : 14 mars. Nouveau traité secret signé entre Napoléon III et Victor-Emmanuel II. La France consent que l’unité italienne se fasse autour de la Sardaigne qui, en compensation, lui remettra  Nice et la Savoie. Ce traité est illégal comme le précédent pour les mêmes raisons. 24 mars : publication officielle de traité de Turin.

garibaldi_1      25 mars : Garibaldi est élu député de Nice. Il tentera de s’opposer à l’annexion à la France.

      27 mars : le roi Victor-Emmanuel II signe un manifeste (publié le 1er avril) par lequel il délie officiellement les Niçois et les habitants du Comté de leur serment de fidélité à sa personne et à sa dynastie. A cette date, la charte de 1388 étant caduque, le Pays de Nice retrouve légalement son indépendance en même temps que sa pleine souveraineté. Cet acte qui abroge tout lien de droit entre la maison de Savoie et Nice, et par voie de conséquence tout lien de droit entre cette dernière et la Sardaigne, établit incontestablement l’indépendance de Nice.

impasse       15 et 16 avril : le plébiscite se déroule dans des conditions frauduleuses à tous les niveaux, depuis sa préparation, son organisation jusqu’à son déroulement : pressions de l’administration et du clergé sur les électeurs, présence de troupes d’occupation, achats de votes par dons ou promesses d’avantages, subornations, listes électorales falsifiées, non inscription sur ces listes de la plus grande partie des électeurs, inscription frauduleuses de Provençaux, absence d’isoloirs et de bulletins « non », impression d’Aigles, emblème de Nice sur les bulletins « oui », absence de vérificateurs impartiaux etc. 29 mai et 11 juin : Les chambres sardes approuvent le traité d’annexion, acte illégal du fait que le Pays de Nice n’était pas juridiquement une province sarde, mais une entité souveraine liée au seul chef de la Maison de Savoie personnellement, jusqu’au 27 mars 1860, date à laquelle ce dernier avait renoncé à ses droits. 15 et 22 juin : les chambres françaises approuvent à leur tour le traité d’annexion, violant par là les droits juridiques établis du Comté de Nice. Le terme d’annexion que l’on retrouve dans certains décrets de Napoléon III indique à lui seul l’illégalité de l’opération. Après l’annexion, la Liberté Niçois est confisquée, les bâtiments de l’ancien Sénat transformés en prison, la langue Niçoise est bannie, la Cour d’Appel est supprimée, l‘Université également ; l’ancien Pays de Nice est fondu dans le département des Alpes-Maritimes et Nice, de 4ème ville d’Etat, devient la 44ème ville française.

- 1870 : 4 septembre. La dynastie impériale est déchue en France.

1871_dictature___Nice        1871 : Les indépendantistes niçois obtiennent la majorité aux élections législatives et municipales. La IIIème République use de moyen dictatoriaux pour que le résultat démocratique des urnes ne se traduise pas dans les faits. L’armée est envoyé pour étouffer la voix des Niçois, la dictature est instauré, les chefs du parti indépendantiste sont invalidés, poursuivit, poussé au suicide ou écartés. Une loi de circonstance est voté pour interdire la création de partis indépendantistes, falsification de l’histoire du Comté de Nice.

  1940 : suspension du traité de Turin.

 28 août 1944 : La ville de Nice (alors occupé pars les armées de l’Allemagne nazie et de l’Italie fasciste) se libère seule par la seule force de ses résistants, et en une seule journée, les insurgés chasserons les allemands et les italiens hors de la ville.

 

onu_nice_CopFévrier 1947, traité de paix international : viol des conventions définitives complémentaires au traité de Turin ; non-respect des clauses fixant impérativement les modalités de remise en vigueur dudit traité. 

 

 

2001: Naissance de la Ligue pour la Restauration des Libertés Niçoises.

 

 

ONU_001___Copie 24 mars 2010: Jean de Pingon (fondateur de la Ligue Savoisienne) et Alain Roullier-Laurens (président de la LRLN) interpellent à Genève la communauté internationale concernant l'abrogation du traité de Turin en 1947 qui était le seul lien juridique entre la Savoie et le Pays de Nice d'une part et la France ( Abrogation du traité de Turin ). Les signataires de la Déclaration de Genève ont donc informé à la même date, le Secrétaire général de L’O.N.U. afin lui faire connaître le statut juridique de Nice et de la Savoie, pays colonisés qui sont concernés au premier chef par les articles I et 102 de la Charte des Nations Unies ainsi que par la résolution 55/146 adoptée le 08 /12 /2000 par l’Assemblée générale de l’O.N.U. qui dispose que l’année 2010 sera l’année ultime de la deuxième Décennie internationale de l’élimination du colonialisme. Nice et la Savoie se trouvant au nombre des derniers pays colonisées devant faire l’objet d’un processus de décolonisation semblable à celui de la Nouvelle Calédonie.

Parti_nicois_2_1Le même jour naissait le Parti Niçois / Partit Nissart !

 Le Parti Niçois / Partit Nissart a présenté des candidats aux élections cantonales de 2011. C'était la première fois depuis le 8 février 1871 que des candidats séparatistes se présentaient devant le Peuple Niçois. Le début de la reconquête de notre souveraineté spoliée par la France...

 

"pour que le droit des gens ne soit pas une vaine parole" Garibaldi

 

A suivre...

30 septembre 2017

Autodétermination Catalane: les Etats-nation artificiels européens tremblent !

carte europe libre

Malgré les tentatives d’intimidation espagnole et européenne, le scrutin d’autodétermination aura bien lieu le Dimanche premier octobre.

Arrestations, forces de police omniprésentes, confiscation des bulletins de vote, le royaume retrouve ses vieux démons, ceux d’une époque à laquelle Franco dirigeait l’Espagne d’une main de fer. En embuscade se trouve une autre région sous le contrôle de Madrid qui n’est autre que le Pays-Basque. Concernant ces deux territoires, la France oublie bien évidemment qu'ils empiètent sur son sol « un et indivisible », et que le problème séparatiste de ces provinces dites espagnoles deviendra inévitablement dans un futur proche le problème de la France !

L'Écosse, qui fait partie du Royaume-Uni depuis l'acte d'union de 1707, avait déjà connu deux référendums sur la création de son propre Parlement en 1979 et en 1997. Lors du dernier référendum d’autodétermination, le bourrage des urnes et les menaces européennes d’exclure l’Ecosse en cas de victoire avait fait échouer de justesse  la cause séparatiste qualifiée de folklorique par les bienpensants jacobins français !

Comble de l’ironie, en juin 2016, le Brexit relançait la question de l'indépendance d'Édimbourg. Effectivement, les Écossais, historiquement europhiles, se sont opposés à 62% au brexit. Le SNP, qui fait désormais du retour dans le jeu européen un enjeu de son indépendance, a annoncé en mars dernier son souhait d'organiser un nouveau référendum.

Demain, ce sera sans aucun doute le tour du Peuple Corse qui, dans un pays ultra-jacobin, a réussi à prendre le contrôle politique de son territoire et envoyer trois députés à l’assemblée nationale. En octobre 2013, la panique jacobine a atteint son point culminant, suite aux manifestations monstres « des bonnets rouges », symbole de la révolte du Peuple breton contre (déjà) l'oppression fiscale de la France de... Louis XIV. Après avoir tenté une récupération jacobine du mouvement en faisant un amalgame anachronique et symbolique entre le bonnet rouge breton et le bonnet phrygien, les ayatollahs jacobins n'ont pas tardé à dénoncer la tournure régionaliste du mouvement. Les manifestations organisées par les syndicats jacobins n'ont rassemblé que quelques centaines de personnes quand les bonnets rouges représentaient des dizaines de milliers de révoltés !

Ce changement profond de la société demandé par un grand nombre de peuples européens est légitime parce qu’il concerne les droits fondamentaux de tout peuple libre : le droit de choisir son destin !

Les Etats-nation artificiels, fondateurs de l’Europe actuelle, ne pourront résister longtemps à la volonté de ceux qui font les richesses du continent, les peuples séculaires !

Autrefois les guerres, aujourd'hui les concurrences déloyales, l’immigration incontrôlée, la destruction de nos valeurs ancestrales,  tous ces maux qui touchent nos peuples sont le fruit des Etats-nation artificiels qui sont à la botte de la finance international !

Les niçois ont connu en 1871 la répression et la confiscation de leur vote souverain qui entrainera par la suite la destruction méthodique de notre culture pour la remplacer par celle de l’occupant par le biais de la Provence voisine redevenue sa tutrice.La tutelle provençale s'était achevée suite à la Dédition de 1388 qui vit le Pays de Nice rejoindre librement les Etats de Savoie avant de revenir suite à l'annexion scélérate de 1860 ! 

Comme ce fut le cas avec l'effondrement de l'URSS en 1989 qui provoqua la libération des Peuples asservis en Europe de l'est, l'effondrement des Etats-nation artificiels de l'Europe de l'ouest entraînera inéluctablement la libération des Peuples asservis de l'Europe occidentale...
La refonte de l'Europe des Etats-nation artificiels en une Europe des Peuples n'est plus une utopie, mais bien une réalité... n'en déplaise aux passéistes jacobins !

 « A vouloir étouffer les révolutions pacifiques, on favorise les révolutions violentes » !
J.F.Kennedy

22 mars 2017

Election présidentielle française 2017: Ieu M'en Bati Sieu Nissart !

presidentielles 2017La grande mise en scène jacobine bat son plein avec la prochaine élection du président de la république bananière française. Nous n’allons pas nous attarder sur les programmes et autres casseroles des candidats représentant la fantastique « palette démocratique » du pays qui nous colonise depuis 157 ans, programmes d’essence jacobine ne laissant aucune ouverture à un début de régionalisme...

Pour ceux qui sont tentés par le vote front national, et dieu sait qu’ils sont nombreux dans le pays niçois, qu’ils se souviennent que ce parti ultra-jacobin rejette toutes formes de communautarismes, Y COMPRIS REGIONAUX !

Pour le front national, se revendiquer Nissart, Savoisien, Corse, Breton, Basque ou Alsacien équivaut à se revendiquer musulman !

C’est du COMMUNAUTARISME !!!

Liberà Nissa appelle donc les Niçois, qui comme leurs glorieux ancêtres refusent d’être convertis au jacobinisme, à boycotter cette élection !

« Coura lu Françès pisson contra lou vent de l'istoria, si bagnon la camilha » !

 

 

18 décembre 2016

Les suites de l'attentat du 14 juillet 2016 à Nissa analysées par Liberà Nissa !

ATTENTAT NICE 2016Dieu sait combien fut difficile l'année 2016 pour les Niçois, victimes des égarements de la France aveuglée par son idéologie sectaire, le jacobinisme...

Parmi tous, nous retiendrons bien évidemment les suites de l'attentat ignoble commandité par les fascistes islamistes, soutenus par le silence ambigüe d’un trop grand nombre de « français musulmans », qui souhaitent imposer au monde entier leur vision moyenâgeuse de la société…

Malgré le grand traumatisme subit, la réaction très digne des niçois suite à l’horreur vécue sur la promenade des anglais aurait dû forcer le respect des dirigeants tricolores installés à Paris, ceux-là même qui se prétendent grands donneurs de leçons de morale.

Il n’en fut malheureusement rien !

Semblant découvrir « les indigènes » niçois, les médias jacobins se sont aperçus avec un certain étonnement que les autochtones étaient de « culture italienne » en applaudissant leurs défunts, qu’ils chantaient plus volontiers Nissa la bella que la marseillaise, qu’ils étaient attachés à leurs racines chrétiennes… tout cela a perturbé « l’une et indivisible », ébranlé le dogme jacobin du tout le monde pareil à la même heure, du vivre ensemble selon des critères imposés, quelques soient les régions et les mœurs des gens qui y vivent depuis toujours. Dans ce  pays qui prône l’égalité de traitement des citoyens à longueur d’année, celui-là même qui autrefois fit manger du savon à ceux qui osaient parler leur langue maternelle, tenta d’effacer tous les particularismes et refuse toujours de signer la Charte européenne des langues régionales ou minoritaires, seuls les adorateurs de Mahomet ont droit à la différence, de l’école maternelle à la maison de retraite, en obtenant de plus en plus de privilèges communautaristes sous peine d’être accusé d’islamophobie ! L’islamophobie est le terme inadapté à la mode employé par les bienpensants jacobins et qui signifie :

Peur irraisonnée d'un danger inexistant concernant l’islam !

Dès le lendemain du massacre, il fallait donc que tout le monde se tienne par la main, autour de la fable « des belles valeurs fraternelles » inscrites sur tous les bâtiments publics français ! La façon dont a été traitée l’horreur de la promenade des anglais a été sans commune mesure avec les attentats parisiens, peut-être parce que les enfants de ceux qui nous gouvernent ont plus de chance de se trouver sur une terrasse de café dans le Xe arrondissement de Paris que sur la Prom un soir de juillet… il a fallu attendre trois mois et les demandes incessantes des familles des victimes pour qu’un « hommage national » soit enfin rendu, preuve du mépris qu’a la jacobine pour les niçois !

L'organisation d’un voyage au Vatican, suite à l’invitation du Pape François aux victimes, a suscité des critiques inqualifiables, notamment de la Ligue des droits de l'Homme et d’élus écologistes. En cause, la prise en charge financière par la ville d'une partie du coût du voyage, contrevenant selon certains d’entre eux « au principe de laïcité ». Les niçois aimeraient que la ligue des droits de l’homme soit cohérente et se préoccupe de son « principe de laïcité » pas uniquement quand il s’agit de ce qui touche de près ou de loin la religion catholique. Le Vatican ne laissant rien au hasard, les niçois ne furent pas surpris d’entendre seulement l’hymne niçois « Nissa la bella » et pas « la marseillaise » lors de la visite auprès du Saint Père.  Nous rappellerons que l’organisation des repas confessionnels dans les écoles de la sainte république laïque, les nuits du ramadan et l’acceptation des gris-gris islamiques ont AUSSI leur coût, et ce à longueur d’année ! Mais là, point de protestations indignées au nom de la laïcité !

Les champions de la dénonciation à grand coup de vidéos chocs des maltraitances animales dans les abattoirs, ne condamnent pas les « abattages rituels hallal » qui bénéficient de dérogations préfectorales et lors desquels on égorge les animaux sans étourdissement pour des raisons culturelles étrangères d’un autre temps ! Tous les bobos déconnectés de la vie réelle, lecteurs inconditionnels des contes des mille et une nuits, qui condamnent systématiquement les crèches de Noël dans les lieux publics, militent souvent pour la construction de lieux de culte musulmans et « le droit libre de porter le voile ».

Pour les ayatollahs jacobins, en poussant leur logique délirante à son paroxysme, les victimes sont même devenues les bourreaux !

Ce fut le cas avec le procès en diabolisation de la police niçoise suite à un arrêté municipal « anti-burkini ». Les agents demandèrent de quitter la plage niçoise à une provocatrice déguisée en « Nazgûls »  sous le regard d’un téléobjectif complice, alors que sur le trottoir juste dessus se trouvaient encore les taches de sang de ceux balayés par l’islamisme radical quinze jours plus tôt…

La ligue des droits de l’homme, dont les principes de laïcité sont à géométrie variable, accompagnée d’un mouvement se prétendant curieusement « féministe », est venue au secours de la « malheureuse musulmane pudique » victime de l’intolérance légendaire des niçois !

denonciation Nice juifsNous allons faire une parenthèse sur ce point précis de la fable jacobine concernant l’intolérance viscérale supposée des niçois parce qu’il est parfois utile de donner quelques précisions historiques. Au cours de leur longue histoire, les niçois ont accueilli beaucoup de personnes persécutées, notamment par la « France éternelle ». Avant l’annexion scélérate de 1860, beaucoup de correspondants étrangers venus en villégiature à Nice, témoignaient de l’accueil et la mentalité admirable des niçois. Au lendemain du « rattachement », les niçois devenaient « les gens d’ici », individus de la pire espèce, sales, fainéants, malhonnêtes, intolérants... l’image d’Epinal de la milice française sur la place Masséna en 1942 sert encore la propagande jacobine qui a l’habitude de transférer sur les peuples réfractaires à son hégémonie, ses propres tares ! Les niçois seraient des fascistes héréditaires de par leurs origines contrairement aux « français historiques » imprégnés des droits de l’homme issus de la révolution jacobine. Le témoignage de Serge Klarsfeld dans le monopole presse concernant le sort réservé aux juifs à Nice pendant la seconde guerre mondiale ne souffre d’aucune ambigüité :

« Contrairement à ce qui a pu se dire, les niçois ne dénonçaient pas » !

Ce témoignage du plus grand chasseur de nazis balaie toutes les diffamations institutionnelles organisées à l’encontre des niçois. Il est aussi bon de rappeler qu’à la libération, les forces libres ont découvert, médusées, des dizaines de milliers de lettres de dénonciation anonymes à Paris…

 La France n’a jamais complètement considéré les niçois comme des français à part entière tout simplement parce que nous ne nous sentons pas vraiment français, ça se voit, et ce malgré les efforts consentis pour nous faire disparaître ! Les niçois ont résisté à 156 ans de génocide culturel, ce n’est pas pour se faire imposer un autre modèle, de plus issu du moyen-âge !

Nous sommes un petit peuple séculaire qui a une grande âme, et nous pouvons être fiers de ce que nous sommes !

attentat ogcniceLiberà Nissa vous souhaite à toutes et à tous de bonnes fêtes de fin d’année avec une pensée particulière pour les martyrs du 14 juillet ainsi qu’à leurs proches à jamais meurtris.

Les niçois vous aiment !

« La raison se compose de vérités qu'il faut dire et de vérités qu'il faut taire. » de Rivarol.

 « Coura lu Françès pisson contra lou vent de l'istoria, si bagnon la camilha » !

15 juillet 2016

PRAY FOR NISSA....

attentat Nice

Sous le choc de l'attentat perpétré sur la promenade des anglais, Liberà Nissa s'associe à la douleur de celles et ceux qui ont été touchés par l'horreur...

Courage frères innocents, d'où que vous veniez...

 

3 juillet 2016

L'Occitanie à Nice: manipulation culturelle au service de la France jacobine !

occitanie païs nissartLa « récupération » de Nice par la Provence, voulue par la France pour d’évidentes raisons politiques, a pris diverses formes ; la plus perverse fut le prétexte culturel. Sous couvert d’harmonisation on tenta en effet d’inféoder la culture et la langue niçoise au Félibrige provençal, l’unité par la langue étant la pierre angulaire du système idéologique jacobin.
Dans les faits, il n’y a aucun lien géographique, historique, culturel ou gastronomique entre un habitant du pays de Nice et un habitant de Pau ou de Bordeaux, pas plus qu’il y en a entre un peuple anglophone africain et un habitant du Yorkshire !


Pour rappel :

Dans le but d’assimiler tous les particularismes du Sud, une association fut créée le 21 mai 1854 par sept poètes provençaux, au « Castelet » de Font-Ségugne à Gadagne, près d’Avignon. Les autorités françaises ne furent pas étrangères à la mise en place du « Félibrige », mouvement culturel censé fédérer les pays du Sud autour de la Provence et donc de la France. S’étant étendu dans plusieurs provinces, le mouvement tenta son implantation à Nice en 1880.

 

mistralLe 5 mars 1882 la « Maintenance de Provence » tint son assemblée générale à Nice, fraichement annexée ; en présence de Frédéric Mistral Capouliè du félibrige, de Marius Bourrely, Syndic de la Maintenance et de centaines de « Félibres » provençaux, fut officiellement inaugurée l’Escola Bellanda. Mistral prononça un discours qui avait tout pour heurter les Niçois : « Qui m’aurait dit alors que, peut-être trente ans après en revenant à Nice, je la trouverai française et de plus en plus provençale, avec sa vaillante « Ecole de Bellande » qui arbore dans l’azur de votre golfe merveilleux, le gai drapeau du Félibrige… Que toujours, belle Nice tu t’épanouisses au soleil, pour l’honneur de la Provence, pour la gloire de la France… ».


Les admirateurs de Frédéric Mistral à Nice, grands diffuseurs officiels de la culture, ne peuvent ignorer la vision de leur mentor concernant le Pays de Nice.
La revendication culturelle occitane fit son chemin pendant une centaine d’années à laquelle sur quelques points, celle du Pays Niçois était lié il faut le reconnaître… Mais au début des années soixante, la culture occitane fut récupérée pour prendre un chemin beaucoup plus politisé, à l’extrême gauche de l’échiquier politique, qui lui est bien français.

carte de l'europe OccitanieFrançois Fontan né en 1929 dans une famille monarchiste d’origine gasconne, est la référence des occitanistes à Nice aujourd’hui.
Après s’être engagé en politique pour la première fois dans le Mouvement Socialiste Monarchiste, il abandonna vite le monarchisme pour adhérer aux idées anarchistes.
Il les quittera ensuite pour soutenir les trotskistes du groupe Socialisme ou Barbarie.
Il déménagea à Nice où il avait de la famille et fréquenta un temps le Parti communiste français (PCF).

 

pnoAu printemps 1959 il fonda le Parti nationaliste occitan à Nice.
Son ouvrage le plus connu et emblématique est Ethnisme en 1961.
Dans certains passages de son ouvrage, Fontan nous démontre, malgré lui, l’absurdité des théories linguistiques ayant pour but de créer des peuples, voir des nations !
Il remodèle le monde selon des langues supposées parlées… La Suisse disparaît et le IIIème Reich ressuscite grâce à l’unification des langues germaniques.
La Serbocroatie ou Yougoslavie (dont la langue unitaire créée était le serbocroate), chère à Tito, existe en tant que Peuple ( l’histoire a prouvé le contraire ), la Corse est coupée en deux… Pour la carte nord-africaine, il faut noter que Fontan s’est permis de décider, selon ses propres critères, de dessiner des frontières à la place des peuples autochtones.

le monde occitanDe plus, le Gourou des occitanistes créa un tableau des nations du monde, étayé toujours par une supposée unité par la langue.
Il y aurait les Catalans ( la version de Fontan bien évidemment, pas la vraie) qui regrouperaient les costa-ricains, les andorrans et les valenciens…
Les Corses du sud deviendraient Sardes renommés « oltramontani », les corses du nord renommés «  cismontani » deviendraient italiens en compagnie des siciliens, piémontais, istriens et des… italo-brésilien ! Mandolino-Samba !
Concernant le fameux peuple occitan, il est composé des provençaux, des auvergnats et des gascons… Point de Peuple Niçois, intégré dans la Provence selon le dogme Mistralien, bien évidemment… la Provence a constitué une entité politique jusqu’en 1486 et elle conserve depuis une forte individualité ; mais il est hors de question d’y incorporer la région niçoise, au motif d’une communauté de langue… le Pays de Nice a une culture, une histoire, un particularisme, une Identité spécifique ! La nature originale du Pays de Nice, sa faune, sa flore, le caractère de ses habitants sont bien particuliers et ne s’apparentent pas du tout à la Provence.

occitanieParmi les délires du fondateur de l'occitanisme politique, se trouve aussi son « programme internationaliste » où les règles ne sont plus dictées par le droit… mais par les langues:

 « une langue qui disparaît signifie la disparation de la nation qui va avec (!!!) si une nation n’a plus de territoire, son ancien pays lui sera rendu totalement ou partiellement selon « l’importance numérique des ethnies présentes » (donc si on redonne à une « ethnie » son pays proportionnellement au nombre de personnes parlant la langue d'Oc…. l’Occitanie tiendra probablement dans un quartier de Toulouse…

Une langue beaucoup parlée permettrait alors de créer une nation...

Imaginons un seul instant cette logique appliquée à ceux, venus d'afrique du nord, qui parlent leur langue d'origine ?

sans parler des divers trucs surréalistes comme la dissolution de toutes les armées et la destructions de toutes les armes…

 

Les Niçois savent qui ils sont...

inutile de venir leur expliquer d'outre-Var !

 

« Mes concitoyens ont toujours été en guerre avec les Français et les Provençaux ; aucun fait dans l’histoire niçoise ne montre qu’ils aient été d’accord avec la France et la Provence avec qui ils ont toujours été en guerre »

12 Avril 1860, déclaration de Garibaldi au Parlement de Turin

20 mai 2016

PETITION " Non à transformation du Couvent de La Visitation en hôtel 5 étoiles " !

PARTAGER et SIGNEZ la pétition pour sauver ce qui reste de notre patrimoine !

CLIQUEZ SUR LE LIEN ET SIGNEZ LA PETITION lancée par Michel Orcel !

SIGNER C'EST RESISTER !

Pétition · @cestrosi Non à transformation du Couvent de La Visitation en hôtel 5 étoiles ! · Change.org

petition en ligne

12 mars 2016

Bicentenaire d'un traité capital entre la Suisse et la Savoie !

 

Avant 1815, la neutralité suisse n'était pas respectée, ainsi en 1799 la ville de Zurich était-elle occupée par des troupes russes qu'assiégeait l'armée française.  Ce sont les actes du Congrès de Vienne de 1815 qui établissent la neutralité de la Suisse et celle de la Savoie.

Le Traité de Turin du 16 mars 1816, entre la Savoie et la Suisse, consacre un échange: la Savoie cède des territoires à Genève qui devient un canton helvétique, en contrepartie, la Suisse garantit la neutralité de la Savoie qui manquait de troupes pour assurer la protection de son territoire, les ducs de Savoie ayant transféré leur capitale de Chambéry à Turin. Le Protocole du Congrès de Vienne et son corollaire le Traité de Turin stipulent qu'il s'agit bien d'un échange: La Savoie cède 24 communes à la Suisse, dont la ville de Carouge, et la neutralité de la Savoie intègre celle de la Suisse qui doit l'assurer en temps de guerre. 

 Le 24 mars 1860 la Savoie est annexée par la France suite à une occupation militaire de deux cent mille hommes et un vote truqué, ( pas de bulletins NON, pas d'isoloirs dans les bureaux de vote, l'abstention interdite et l'envoi au bagne de Cayenne, sans jugement, des opposants à l'annexion). Cependant la neutralité de la Savoie perdure et est consacrée par l'article 2 du Traité d'annexion, cela car la France ne peut remettre en cause les actes du Congrès de Vienne et leur corollaire. Ainsi, le 14 décembre 1883, Jules Ferry, président du Conseil et ministre des Affaires étrangères de la France écrit-il à l'ambassadeur de Suisse en France: 

"... dans les études pour la mobilisation, l'État français s'est engagé à respecter complètement le territoire neutralisé, (de la Savoie)." 

La neutralité de la Savoie était une condition sine qua non de l'annexion, la Suisse devait l'assurer et la France la respecter. La Suisse et la France ne pouvaient trahir la neutralité de la Savoie sans remettre en cause l'intégrité de leurs propres territoires, soit la perte de plus du tiers de la superficie du canton de Genève pour la Suisse et la perte du territoire de la Savoie annexée pour la France.

 Le 1er Août 1914 l'ordre de mobilisation générale est décrété en France. 

Le 4 Août 1914, le Conseil fédéral suisse proclame sa neutralité dans une déclaration où la Suisse affirme son droit d'occuper militairement la Savoie neutralisée. Pourtant, ce n'était pas un droit, mais un devoir. Mais en faisant d'un devoir un droit, la Suisse pourra ensuite le négocier comme un bien.

Les Savoisiens, (comme les Suisses), étaient astreints au service militaire et pouvaient être mobilisés en temps de guerre, mais ils ne devaient pas servir ailleurs que sur le territoire de la Savoie et ne pouvaient, en aucun cas, être envoyés guerroyer hors de ce territoire. Pourtant leur division, la 28ème, fut directement envoyée au front. Ils seront pris entre deux feux : l’allemand et le français. Parfois même, l'artillerie française les utilisera pour ses tirs de réglage ! Deux sur trois n’en reviendront pas.

 Savoie et Haute-Savoie seront les départements de France qui auront à déplorer, proportionnellement à leur population, le plus de victimes lors de cette guerre. 

C’est ainsi que la France acheva ce qu’elle avait commencé en 1860 : mettre la main sur le territoire de la Savoie puis anéantir ses forces vives afin de le conserver à jamais. 

Car c’est bien d’un anéantissement concerté dont il s’agissait. 

Pour une population de 503,000 habitants, la Savoie comptera 22,400 morts au combat, auxquels s’ajouteront 17,200 grands blessés dont la plupart décèdera dans les années suivant la fin de la guerre tandis que les autres souffriront jusqu’à leurs derniers jours de leurs cruelles blessures.

C’est l'anéantissement concerté de toute une génération, de tous ceux en âge de porter les armes et qui auraient certainement suivi leurs aînés qui, à compter de 1905, commençaient à remettre officiellement en cause l’annexion de la Savoie.

 C’est ainsi que la France perpétra le génocide savoisien.

Selon le droit international, un génocide c’est « l’extermination physique, intentionnelle, systématique et programmée d’un groupe, ou d’une partie d’un groupe, en raison de ses origines ethniques, religieuses ou sociales. »

Les Savoisiens mobilisés par la France étaient ressortissants d’un pays alpin fraîchement annexé et constituaient incontestablement une partie d’un groupe ethnique. Les avoir envoyés au front d’une guerre, alors qu’ils étaient au bénéfice d'une neutralité reconnue comme institution de droit international, dénote la volonté de les exterminer en les utilisant comme chair à canon. L’extermination de cette partie d’un groupe ethnique revêt un caractère systématique puisque la majorité des mobilisés a trouvé la mort lors de ce conflit alors que les pertes globales pour les troupes françaises n'excédèrent jamais 23% des effectifs. Il s'agit donc bien d'un génocide programmé afin d'anéantir un peuple dont la France avait illégalement annexé le territoire.

 Et s’il fallait une preuve supplémentaire de ce génocide, il suffit de se reporter à l’article 435 du Traité de Versailles du 28 juin 1919. Cet article supprime la neutralité savoisienne et ses zones franches. 

Et pourquoi donc avoir attendu la fin de la guerre pour officialiser cette trahison? Parce qu’il fallait avoir auparavant exterminé les Savoisiens afin que nul ne puisse la dénoncer et aussi avoir l'assentiment de la Suisse pour pouvoir la perpétrer. En effet, sans l'accord tacite de la Suisse, le génocide savoisien et la suppression de leurs droits qui le suivit n'auraient pu se réaliser. Et pour anéantir toute velléité de protestation de la part des quelques survivants, la France fit occuper la Savoie du Nord par ses troupes de goumiers marocains, mercenaires de sinistre réputation. 

L'histoire se répétait: peu après l'annexion de 1860, comme à la faveur de la chute de l'Empire la Savoie du Nord commençait à remettre en cause cette annexion, Louis-Adolphe Thiers la fit occuper par des troupes qui venaient de briser la Commune à l'issue de la "Semaine sanglante". La France a toujours eu coutume de déployer en Savoie les pires de ses soudards; les hordes révolutionnaires en 1793, (3 jours de pillage dans le val de Thônes), les sanglants "Versaillais" en 1871, les goumiers marocains en 1918.

 Dès le début de la guerre, les gouvernements suisse et français avaient passé un marché: La France respecterait la neutralité de la Suisse en abandonnant son premier plan d'attaque qui consistait à passer par le plateau suisse pour tourner l'armée allemande. En contrepartie, la Suisse ne bougerait pas pour faire respecter la neutralité savoisienne et, à l'issue de la guerre, la neutralité de la Suisse serait confirmée et les droits des Savoisiens abolis. La suite montrera que ce marché, passé sur le dos des Savoisiens, fut respecté.

 La Suisse n'était pas belligérante en 14-18, pourtant elle sera présente au traité de Versailles du 28 juin 1919. C'est l'article 435 de ce traité qui consacrera le pacte écrit avec le sang des Savoisiens:  " Les Hautes-Parties contractantes, tout en reconnaissant les garanties stipulées en faveur de la Suisse par les traités de 1815 (...) constatent cependant que les stipulations de ces traités (...) relatifs à la zone neutralisée de la Savoie (...) ne correspondent plus aux circonstances actuelles . En conséquence, les Hautes-Parties contractantes prennent acte de l'accord intervenu entre le Gouvernement français et le Gouvernement suisse pour l'abrogation des stipulations relatives à cette zone qui sont et demeurent abrogées."

C'est ainsi que la neutralité de la Suisse fut respectée durant la première guerre mondiale et confirmée à l'issue de cette guerre pour qu'elle demeurât garantie dans le prochain conflit que quelques observateurs lucides voyaient déjà se profiler à cause du sort réservé aux vaincus.

La neutralité de la Suisse est, pour une grande part, source de sa prospérité actuelle. Genève est l'un des plus dynamiques cantons de Suisse. Que tout cela soit fondé sur une trahison n'est pour beaucoup pas même un détail de l'histoire. Pourtant, c'est un fait: le pacte 3 franco-suisse de 1914-18, qui a assuré le respect de la neutralité suisse pendant les deux guerres mondiales, repose sur les cadavres  et les souffrances de près de quarante mille Jeunes hommes de Savoie, ce pacte repose sur une génération anéantie, sur un génocide. 

 On ne peut conserver des traités en en supprimant les principales clauses, l'article 435 du Traité de Versailles du 28 juin 1919 a rendu caducs le Traité de Turin du 16 mars 1816 et le Traité d’annexion du 24 mars 1860.  Pourtant, pour la Suisse et la France, ces traités sont toujours en vigueur et ces deux pays conservent les territoires de la Savoie tout en ayant remis en cause leurs conditions d'annexion. 

C'est le vol après l'assassinat.

 Mais les Savoisiens sont toujours là et ils n'ont pas oublié les trahisons et leurs aïeux exterminés par la France. Le 13 décembre dernier, l’un d’eux écrivait à Didier Burkhalter, Chef du Département fédéral des affaires étrangères, président de la Confédération Helvétique en 2014, pour lui exprimer son inquiétude quant à la conjoncture internationale et lui demander de se prononcer sur la neutralité de la Savoie. 

Le 13 janvier 2016, Didier Burkhalter lui répondit: "En vertu du droit international, la Savoie fait partie de la République française, Dès lors, la Suisse ne reconnaît pas la Savoie en tant qu'État et n'est, par conséquent, pas en mesure de reconnaître la neutralité de celle-ci."

 En 2012  l'ONU  a refusé d'accéder à la demande du Gouvernement français qui lui demandait d'enregistrer le traité d'annexion du 24 mars 1860. 

Ainsi, contrairement à ce qu'avance Monsieur Burkhalter, selon le droit international la Savoie ne fait plus partie de la République française.

C'est Bernard Kouchner, ministre français des Affaires étrangères qui, suite aux révélations de Jean de Pingon, avait été contraint d'effectuer cette demande en 2010. 

Mais le Secrétariat des Nations Unies a refusé d'enregistrer ce traité désormais abrogé, la France ayant bafoué les termes du Traité de Turin du 16 mars 1816, du Traité d'annexion de la Savoie du 24 mars 1860, et du Traité de Paris du 10 février 1947 ainsi que l'expose le mémoire adressé au Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies par Alain Roullier-Laurens et Jean de Pingon au lendemain de la requête française.

 Bientôt la France s'écroulera et la Savoie renaîtra comme un État indépendant au cœur de l'Europe, car les Savoisiens n'ont pas oublié leur pays; ils le portent toujours en eux comme une blessure que seule sa renaissance pourra cicatriser. Aujourd'hui, ils exigent que la vérité de l'histoire soit rétablie, que le génocide savoisien soit reconnu et que la Suisse respecte les termes du Traité de Turin du 16 mars 1816 en assurant la neutralité de la Savoie en cas de conflit si elle veut conserver les acquis de ce traité.

Ce sont là les conditions pour que, lorsque la Savoie renaîtra, la communauté historique, géographique et économique des Suisses et des Savoisiens puisse devenir le ferment d'une nouvelle alliance.

 Consulat de Savoie. La Condémine. Chemin de Condémine. CH-1410 Saint-Cierges. Switzerland.

 consulatdesavoie.ch

 

 

 

 

23 juillet 2015

La Selecioun Nissarda en route pour un doublé historique !

selecioun nissardaUniquement composée de footballeurs nés sur le sol du Comté de Nice, dont le territoire regroupe le littoral de Nice à Cap-d’Ail, les vallées de l’Estéron, du Var, de la Tinée, de la Vésubie, de la Roya, de la Bévéra et du Paillon, la Selecioun Nissarda est notre équipe nationale !

De nos jours, chaque Peuple s'identifie à travers son équipe nationale de football ! Le Peuple Niçois a la sienne ! Et quelle équipe !

Loin des frasques politico-judiciaires des parrains de la très officielle FIFA, et seulement un an après son titre de champion du monde, l’équipe du Comté de Nice va participer au championnat d’Europe de la ConIFA, fédération qui regroupe les sélections non-affiliées à la FIFA.

selecioun championne du mondeLe 8 juin 2014, la Selecioun, parainnée par le plus Nissart des footballeurs, Alexy Bosetti, soulevait la Coupe du Monde de la ConIFA. En venant à bout de l’Île de Man, de l’Ossétie du Sud, de la Padanie ou encore du Haut-Karabagh, les représentants du Comté de Nice ont remporté leur premier titre, à peine plus de deux mois après la création de la Selecioun.

Après l’heureuse épopée de 2014 en Laponie suédoise, l’équipe va disputer le championnat d’Europe de la ConIFA. la compétition se déroulera du 17 au 21 juin 2015 à Debrecen, la deuxième ville de Hongrie.

La Selecioun Nissarda sera confrontée à la Padanie, à l’Île de Man, à la Haute-Hongrie, au Pays Sicule et au Peuple rom.

Soutenu par de nombreux tifosi nissart, la selection nationale du Pays de Nice a ses chances pour un doublé historique coupe du monde / coupe d'europe !

ISSA NISSA E BASTA !

LA SELECIOUN Countea de Nissa Football Association

Le tableau des rencontres :

Finale coupe Europe Football

3 juin 2015

200ème anniversaire de Waterloo boudé par la France !

bonaparteSelon une information du journal anglais The Telegraph, la France s'est démenée pour empêcher la création d'une pièce de deux euros imaginée pour commémorer les 200 ans de la bataille de Waterloo.
La dernière bataille à laquelle la France impériale a participé, le 18 juin 1815 dans l'actuelle Belgique. Elle s'est soldée par une défaite française face à une coalition européenne et la mort de 55.000 personnes en une journée.


Alors quand la Belgique a soumis en février un projet de pièce de deux euros pour marquer le coup, la France a vu rouge.
Dans les jours qui ont suivi, elle a même déposé un recours. Selon le Telegraph, qui s'est procuré le document, elle argumente en craignant des "réactions hostiles en France".

 "La Belgique avait présenté son projet et les Etats membre en ont été informés le 26 février dernier. (...) La Belgique a annoncé aujourd'hui qu'elle retirait son projet".

adolphIl ne faut pas toucher au mentor de Pinochet, Bokassa et... Adolph Hitler !
Il ne faut surtout pas critiquer celui qui renversa la première république, rétablit l'esclavage et mit l'Europe à feu et à sang !


Pour les Niçois, les Savoisiens et le reste de l'Europe, Waterloo n'est pas une simple victoire militaire parmi tant d'autres comme le suggère la mauvaise foi française...
La chute de l'Empire est le retour des Peuples Savoisien et Niçois asservis par la France dans leur patrie !


Waterloo est la victoire éclatante sur la barbarie au même titre que le 8 mai 1945 !

 



31 janvier 2015

Commémoration du soulèvement séparatiste Niçois de 1871 !

1871_CANONSChaque année, les Niçois commémorent le soulèvement séparatiste réprimé violemment par la France, suite au déni de la réalité du scrutin pourtant limpide, des élections législatives du 8 février 1871…

En effet, lors des élections législatives du 8 février 1871 dans le pays de Nice, le raz-de-marée séparatiste emporta tout. A peine passés 10 ans d'annexion, la ville de Nice donna 16 514 voix aux quatre candidats séparatistes et seulement 900 au préfet Dufraisse candidat français qui malgré ses fraudes avérées et des moyens importants, fut littéralement balayé. Sur le territoire du Pays de Nice, Garibaldi obtint 13 984 voix sur 29 428 suffrages exprimés, soit 47,51 %, Piccon, Bergondi et Borriglione, autres candidats séparatistes, 12 550, soit 42,64 % alors que le préfet Dufraisse se contentait de 2894 voix, soit 9,83 % !
Le lendemain du vote, les dépouillements terminés, Joseph André titra dans le Dirrito: « Vive Nice !!! »; dans un long éditorial, il écrivait entre autre : « ...Nice a parlé ! Mais non la Nice des Piétri et des Pillet (Piétri envoyé par Napoléon III avait truqué le plébiscite de 1860 et Pillet, consul de France à Nice avait beaucoup intrigué à Nice pour favoriser l'annexion) mais la Nice de Ségurane et de Garibaldi ! Le citoyen Dufraisse a renié Garibaldi car il est le chef du parti séparatiste, Nice à l'unanimité a voté Garibaldi, donc, citoyen Dufraisse, et selon votre propre logique, Nice est séparatiste et ne reconnaît pas l'infamie de 1860 ! Ce vote magnifique est un plébiscite ! ».

Du 8 au 10 février, les Niçois se souviennent… de qui ils sont !

Du 8 au 10 février, les Niçois mettent en évidence le drapeau Niçois ou allument une bougie...

« Pour que le droit des gens ne soit pas une vaine parole... », comme le disait dans l'une de ses nombreuses protestations, le héros des deux mondes en 1860...

« J'ai toujours entendu dire par les républicains qu'ils étaient les défenseurs des droits de l'homme contre la tyrannie...Ceci soit dit pour la dernière fois à la confusion de ces doctrinaires qui veulent se faire un monopole de la conception républicaine comme s'ils en étaient les inventeurs, et comme si avant eux, il n'eût jamais existé de république ».

 Garibaldi

 

 

 

25 janvier 2015

Il y a un an, décédait un Nissart hors-norme: Alain Roullier-Laurens.

Alain Roullier-LaurensIl y a un an disparaissait Alain Roullier-Laurens.

Il y a un an, disparaissait celui qui a rendu au Peuple Niçois son histoire et son identité, celle d’un Peuple qui depuis des siècles défend jalousement sa liberté !

Sa liberté de choisir avec qui il souhaite  partager son destin !

Alain Roullier-Laurens a notablement contribué au soutien et à la promotion de la culture niçoise par ses chroniques dans divers journaux et revues niçoises ; il fut, jusqu’en 2001 membre du comité de rédaction de la revue niçoise le Sourgentin dans laquelle il publia de 1992 à 2001 de très nombreux articles culturels et historiques, constituant parfois le central de la revue (comme « Les Russes à Nice », « Le Palais de la Méditerranée », « Le Marché aux puces de Nice »). De même, il sauva l’ensemble des archives du prestigieux Palais de la Méditerrannée de Nice (vouées à la destruction, par ses propriétaires koweïtiens) lesquelles témoignent d'un demi-siècle de vie culturelle niçoise (1929-1976). Il défendit également l’intégrité de la façade du Palais de la Méditerranée due au grand sculpteur Sartorio et classée à l’inventaire des monuments historiques par Jack Lang.

-palais-mediterranee-nice-Fondateur de l’association « Palais Méditerranée », il initia un recours devant le tribunal administratif de Nice et fit annuler un projet de construction déposé par la société FRADIM, lequel prévoyait l’érection de bâtiments dépassant en hauteur la façade classée, qui eussent défiguré la promenade des Anglais.

Alain Roullier-Laurens permit par ses recherches de faire découvrir de très rares ouvrages d’auteurs niçois du XIXeme siècle, en les traduisant de l’italien et en les faisant publier. En 2006, parut ainsi dans la collection "Les Cahiers de l’annexion Nice contemporaine (dont on ne connaît que 3 exemplaires) publié à Londres en 1871 par l’érudit et conspirateur républicain Henri Sappia, qui fonda plus tard la revue Nice historique et l'acadèmia Nissarda ; cet ouvrage fut interdit par la troisième république et pilonné dès son entrée en France, car il évoquait entre autres des événements dont il avait témoin oculaire, comme la brutale répression militaire du soulèvement séparatiste à Nice, après la confiscation des élections législatives du 8 septembre 1871, lesquelles avaient donné dans l’ancien pays de Nice une écrasante majorité à trois candidats séparatistes : Garibaldi, Piccon, Bergondi !

En 2009, parut le Nice 1792 - 1814, ouvrage rare du Niçois Joseph André (Giuseppe André), qui relatait l’invasion révolutionnaire à Nice, la résistancedes Barbets et les multiples exécutions, pillages et exactions que subit Nice de 1792 jusqu’en 1814, étayé par de nombreuses archives diplomatique… françaises !

 En 2011, parut Souvenirs historiques et documentés de 1860 de Pierre Louis Caire, qui à l’âge de 19 ans assista à l’annexion de Nice et s’exila en Italie où il devint magistrat. Ces trois ouvrages de l’histoire de Nice révélaient ainsi une autre version de l’histoire de Nice.

Une autre version que celle enseignée par l’éducation nationale française, celle dans laquelle les Niçois auraient rêvé de tous temps de faire partie de la belle et grande « patrie des droits de l’homme », qui décréta la ségrégation raciale à Nice en l’an 11du calendrier jacobin au nom de la sainte république  « une et indivisible ».

Alain Roullier-Laurens, c’est aussi son combat politique. Conscient des difficultés pour se faire entendre démocratiquement dans un système politique bicéphale, il créa le concept de la « guérilla politique »…

L'année de la naissance du mouvement garibaldien (LRLN), Alain Roullier-Laurens fut à la tête de la liste Sauver Nice. En 2008, alors arrivé en 3eme position lors de l’élection cantonale, il fit chuter Eric Ciotti dans le très symbolique 1er canton historique du port. Eric Ciotti avait été désigné à l'époque par l'ancien président du conseil général des alpes maritimes (Christian Estrosi) comme étant son successeur ! Eric Ciotti arrivera néanmoins à ses fins suite à la mascarade de St Martin Vésubie et un jeu de chaise musicale cynique jetant à la face des Niçois le mépris qu'a pour la démocratie les sbires de la France jacobine !

geneve onuLe 24 mars 2010, date anniversaire de la signature du Traité de Turin en 1860, pendant que la France jacobine fêtait la signature du déjà illégal  traité de Turin  Alain Roullier-Laurens avec son alter égo savoisien Jean de Pingon, par la très officielle Déclaration de Genève interpellait la communauté internationale au sujet de l'abrogation dudit traité en 1947 par l'Organisation des Nations Unies, provoquant plusieurs questions du député Yves Nicollin à l’assemblée nationale dont les réponses restent plus qu’évasives…

unesco Alain RoullierARL était aussi l’auteur de plusieurs ouvrages historiques ou biographiques, notamment Le Gardien des âmes (1998), récit autour de la vie de l’écrivain américain James Baldwin, préfacé par Jack Lang. En tant que conférencier à l'UNESCO, Alain Roullier-Laurens  organisa un hommage international à James Baldwin  (écrivain américain de couleur qui lutta pour les droits de la communauté noire aux côtés Martin Luther King), projet associé à l’UNESCO, dans le cadre de « La route de l’esclave » initié par cette institution.

Il organisa des manifestations officielles dans la grande salle de l’UNESCO à Paris, à Saint-Paul-de-Vence, dans les amphithéâtres des facultés de Lettres de Nice et de Nantes, à Salon-de-Provence, ainsi que des conférences dans diverses villes. Cette action lui valut l’amitié d'Aimé Césaire qui le remercia par l’envoi de sa photographie dédicacée et l’un de ses ouvrages, portant la dédicace suivante : « À Alain Roullier pour le remercier de nous ouvrir la porte de la civilisation universelle à partir de la culture, ou plutôt des cultures particulières. Votre œuvre est une belle leçon d’humanisme vrai. En très réelle sympathie. Aimé Césaire ; Fort-de-France, le 1er juillet 2004 ».

Depuis un an, le Peuple Niçois prend conscience du travail pharaonique effectué par Alain Roullier-Laurens, grâce à qui plus rien ne sera jamais comme avant…

grâce à lui, les Niçois savent… qui ils sont !

« Nos petites personnes sont insignifiantes, car seul l’avenir du Pays de Nice est important »

Alain Roullier-Laurens

7 janvier 2015

IEU SIEU CHARLIE !

CHARLIE je suis

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