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11 juin 2020

160 ans d'Annexion de Nice: Estrosi récidive en insultant la mémoire des niçois !

160 ans union Nice france 14 juin

Non content d'avoir célébré le cent cinquantenaire de l'annexion scélérate de 1860 en 2010, voici que notre « bon maire niçois jusqu'au bout des ongles », remet le couvert ce dimanche 14 juin, en nous resservant la vieille soupe périmée jacobine cuisinée par la IIIème république à laquelle plus personne ne veut gouter à Nice.

 La parade partira du monument du centenaire qui fut érigé en hommage à la «  première union », de Nice à la France qui se fit en pillant, martyrisant, expulsant et clouant sur les portes les niçois qui osaient résister au nouvel ordre imposé !

S'en suivra probablement un passage devant le monument stalinien en ferrailles rouillées érigé en 2010, au cas où les niçois auraient oublié « qu 'ils se sont donnés volontairement » à la France, pour ensuite rejoindre une messe à la gloire de « l'union » célébrée par Monseigneur MARCEAU à la Cathédrale Sainte-Réparate.

Il serait peut-être utile de demander à Monseigneur MARCEAU ce qu'il pense de la conversion forcée de la Cathédrale Sainte-Réparate en temple de « la déesse raison » et du saccage de Notre Dame de Laghet lors de «  la première union » !

 Cette pantalonnade inutile ne convaincra que les lèches bottes d'Estrosi ainsi que les colons jacobins pathologiques pour lesquels personne ne peut plus rien...

 Car au delà de la revendication souverainiste ou l'acceptation par les niçois de l'annexion du Pays de Nice à la France, il y a l'honnêteté intellectuelle qui prévaut !

 Malgré le grand nombre de preuves étayées par des documents et archives diplomatiques irréfutables et d'ailleurs toujours irréfutées par ceux-mêmes qui fêtent « les 160 ans de l'union », les ayatollahs jacobins continuent de raconter le mensonge d’État comme le font les fondamentalistes religieux qui récitent leurs versés en s'interdisant de remettre en cause un seul paragraphe de leur livre sacré écrit selon eux par Dieu !

 Vous pourrez apporter toutes les preuves que vous voulez que la terre est ronde, il y en aura toujours qui diront qu'elle est plate parce que c'est écrit dans leur livre sacré !

Il y a dix ans, une délégation de la L.R.L.N. était présente sur place, accompagnée de sympathisants. Au moment où retentissait la Marseillaise, certains d’entre eux ont spontanément entonné Nissa  la Bella à pleine voix. Instantanément, les forces de l’ordre jacobines se sont emparées d’eux ; conduits à la caserne Auvare, ils ont été photographiés avant de subir la litanie habituelle vantant la sainteté du drapeau tricolore, devant lequel les Niçois devaient s’incliner, alors qu’en 1792 il présida aux horreurs révolutionnaires à Nice, et en 1860 et 1871 à la confiscation par la force de leur liberté. Mais ces explications teintées d’arrogance coloniale, s'adressant à des Niçois et non la faune habituelle, ont vite été battues en brèche par un interpellé descendant de la célébrissime famille Galléan, qui à maintes reprises dans l’histoire se couvrit de gloire en défendant Nice. Bon sang ne saurait mentir et la réponse de « l’interpellé » a été à la hauteur des mensonges déclinés par les « interpellants » ; l’honneur était donc sauf ».

 A l'occasion des festivités organisées en 2010, deux ouvrages ont été édités concernant l'annexion de 1860.

union de nice france

L'un, un gentil roman préfacé par Christian Estrosi, qui met en scène deux frères issus du petit peuple niçois qui se déchirent parce que l'un, sage et pragmatique admire Napoléon III et bien évidemment pour l'annexion par la France et l'autre, sous le charme de Garibaldi, aventurier et romantique: contre !

En face, et passé sous silence, « LA VERITE SUR L'ANNEXION DE NICE » d'Alain Roullier-Laurens, un ouvrage historique étayé par des documents irréfutables, archives diplomatiques, témoignages capitaux qui démontrent de façon éclatante les forfaitures ignobles vécues par nos anciens en 1860, suivi de 1871 et 1947...

 « Le choix des couleurs » n'a malheureusement jamais eu lieu, c'est uniquement le titre d'un gentil roman à l'eau de rose...

« Le choix des couleurs »  est seulement une fable jacobine...

 « LA VERITE SUR L'ANNEXION DE NICE » dévoile en détail, avec une grande précision, les turpitudes qui nous ont mené à devenir français malgré nous.

Aujourd'hui il n'y a que deux choix pour les Niçois... celui entre le roman national français et la Vérité !

 Nissarts, que vous soyez souverainistes ou pas, n'ayez pas peur de dire la Vérité quand ils falsifient ouvertement l'histoire de nos ancêtres !

 

« Coura lu Françès pisson contra lou vent de l'istoria, si bagnon la camilha » !

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30 septembre 2017

Autodétermination Catalane: les Etats-nation artificiels européens tremblent !

carte europe libre

Malgré les tentatives d’intimidation espagnole et européenne, le scrutin d’autodétermination aura bien lieu le Dimanche premier octobre.

Arrestations, forces de police omniprésentes, confiscation des bulletins de vote, le royaume retrouve ses vieux démons, ceux d’une époque à laquelle Franco dirigeait l’Espagne d’une main de fer. En embuscade se trouve une autre région sous le contrôle de Madrid qui n’est autre que le Pays-Basque. Concernant ces deux territoires, la France oublie bien évidemment qu'ils empiètent sur son sol « un et indivisible », et que le problème séparatiste de ces provinces dites espagnoles deviendra inévitablement dans un futur proche le problème de la France !

L'Écosse, qui fait partie du Royaume-Uni depuis l'acte d'union de 1707, avait déjà connu deux référendums sur la création de son propre Parlement en 1979 et en 1997. Lors du dernier référendum d’autodétermination, le bourrage des urnes et les menaces européennes d’exclure l’Ecosse en cas de victoire avait fait échouer de justesse  la cause séparatiste qualifiée de folklorique par les bienpensants jacobins français !

Comble de l’ironie, en juin 2016, le Brexit relançait la question de l'indépendance d'Édimbourg. Effectivement, les Écossais, historiquement europhiles, se sont opposés à 62% au brexit. Le SNP, qui fait désormais du retour dans le jeu européen un enjeu de son indépendance, a annoncé en mars dernier son souhait d'organiser un nouveau référendum.

Demain, ce sera sans aucun doute le tour du Peuple Corse qui, dans un pays ultra-jacobin, a réussi à prendre le contrôle politique de son territoire et envoyer trois députés à l’assemblée nationale. En octobre 2013, la panique jacobine a atteint son point culminant, suite aux manifestations monstres « des bonnets rouges », symbole de la révolte du Peuple breton contre (déjà) l'oppression fiscale de la France de... Louis XIV. Après avoir tenté une récupération jacobine du mouvement en faisant un amalgame anachronique et symbolique entre le bonnet rouge breton et le bonnet phrygien, les ayatollahs jacobins n'ont pas tardé à dénoncer la tournure régionaliste du mouvement. Les manifestations organisées par les syndicats jacobins n'ont rassemblé que quelques centaines de personnes quand les bonnets rouges représentaient des dizaines de milliers de révoltés !

Ce changement profond de la société demandé par un grand nombre de peuples européens est légitime parce qu’il concerne les droits fondamentaux de tout peuple libre : le droit de choisir son destin !

Les Etats-nation artificiels, fondateurs de l’Europe actuelle, ne pourront résister longtemps à la volonté de ceux qui font les richesses du continent, les peuples séculaires !

Autrefois les guerres, aujourd'hui les concurrences déloyales, l’immigration incontrôlée, la destruction de nos valeurs ancestrales,  tous ces maux qui touchent nos peuples sont le fruit des Etats-nation artificiels qui sont à la botte de la finance international !

Les niçois ont connu en 1871 la répression et la confiscation de leur vote souverain qui entrainera par la suite la destruction méthodique de notre culture pour la remplacer par celle de l’occupant par le biais de la Provence voisine redevenue sa tutrice.La tutelle provençale s'était achevée suite à la Dédition de 1388 qui vit le Pays de Nice rejoindre librement les Etats de Savoie avant de revenir suite à l'annexion scélérate de 1860 ! 

Comme ce fut le cas avec l'effondrement de l'URSS en 1989 qui provoqua la libération des Peuples asservis en Europe de l'est, l'effondrement des Etats-nation artificiels de l'Europe de l'ouest entraînera inéluctablement la libération des Peuples asservis de l'Europe occidentale...
La refonte de l'Europe des Etats-nation artificiels en une Europe des Peuples n'est plus une utopie, mais bien une réalité... n'en déplaise aux passéistes jacobins !

 « A vouloir étouffer les révolutions pacifiques, on favorise les révolutions violentes » !
J.F.Kennedy

18 décembre 2016

Les suites de l'attentat du 14 juillet 2016 à Nissa analysées par Liberà Nissa !

ATTENTAT NICE 2016Dieu sait combien fut difficile l'année 2016 pour les Niçois, victimes des égarements de la France aveuglée par son idéologie sectaire, le jacobinisme...

Parmi tous, nous retiendrons bien évidemment les suites de l'attentat ignoble commandité par les fascistes islamistes, soutenus par le silence ambigüe d’un trop grand nombre de « français musulmans », qui souhaitent imposer au monde entier leur vision moyenâgeuse de la société…

Malgré le grand traumatisme subit, la réaction très digne des niçois suite à l’horreur vécue sur la promenade des anglais aurait dû forcer le respect des dirigeants tricolores installés à Paris, ceux-là même qui se prétendent grands donneurs de leçons de morale.

Il n’en fut malheureusement rien !

Semblant découvrir « les indigènes » niçois, les médias jacobins se sont aperçus avec un certain étonnement que les autochtones étaient de « culture italienne » en applaudissant leurs défunts, qu’ils chantaient plus volontiers Nissa la bella que la marseillaise, qu’ils étaient attachés à leurs racines chrétiennes… tout cela a perturbé « l’une et indivisible », ébranlé le dogme jacobin du tout le monde pareil à la même heure, du vivre ensemble selon des critères imposés, quelques soient les régions et les mœurs des gens qui y vivent depuis toujours. Dans ce  pays qui prône l’égalité de traitement des citoyens à longueur d’année, celui-là même qui autrefois fit manger du savon à ceux qui osaient parler leur langue maternelle, tenta d’effacer tous les particularismes et refuse toujours de signer la Charte européenne des langues régionales ou minoritaires, seuls les adorateurs de Mahomet ont droit à la différence, de l’école maternelle à la maison de retraite, en obtenant de plus en plus de privilèges communautaristes sous peine d’être accusé d’islamophobie ! L’islamophobie est le terme inadapté à la mode employé par les bienpensants jacobins et qui signifie :

Peur irraisonnée d'un danger inexistant concernant l’islam !

Dès le lendemain du massacre, il fallait donc que tout le monde se tienne par la main, autour de la fable « des belles valeurs fraternelles » inscrites sur tous les bâtiments publics français ! La façon dont a été traitée l’horreur de la promenade des anglais a été sans commune mesure avec les attentats parisiens, peut-être parce que les enfants de ceux qui nous gouvernent ont plus de chance de se trouver sur une terrasse de café dans le Xe arrondissement de Paris que sur la Prom un soir de juillet… il a fallu attendre trois mois et les demandes incessantes des familles des victimes pour qu’un « hommage national » soit enfin rendu, preuve du mépris qu’a la jacobine pour les niçois !

L'organisation d’un voyage au Vatican, suite à l’invitation du Pape François aux victimes, a suscité des critiques inqualifiables, notamment de la Ligue des droits de l'Homme et d’élus écologistes. En cause, la prise en charge financière par la ville d'une partie du coût du voyage, contrevenant selon certains d’entre eux « au principe de laïcité ». Les niçois aimeraient que la ligue des droits de l’homme soit cohérente et se préoccupe de son « principe de laïcité » pas uniquement quand il s’agit de ce qui touche de près ou de loin la religion catholique. Le Vatican ne laissant rien au hasard, les niçois ne furent pas surpris d’entendre seulement l’hymne niçois « Nissa la bella » et pas « la marseillaise » lors de la visite auprès du Saint Père.  Nous rappellerons que l’organisation des repas confessionnels dans les écoles de la sainte république laïque, les nuits du ramadan et l’acceptation des gris-gris islamiques ont AUSSI leur coût, et ce à longueur d’année ! Mais là, point de protestations indignées au nom de la laïcité !

Les champions de la dénonciation à grand coup de vidéos chocs des maltraitances animales dans les abattoirs, ne condamnent pas les « abattages rituels hallal » qui bénéficient de dérogations préfectorales et lors desquels on égorge les animaux sans étourdissement pour des raisons culturelles étrangères d’un autre temps ! Tous les bobos déconnectés de la vie réelle, lecteurs inconditionnels des contes des mille et une nuits, qui condamnent systématiquement les crèches de Noël dans les lieux publics, militent souvent pour la construction de lieux de culte musulmans et « le droit libre de porter le voile ».

Pour les ayatollahs jacobins, en poussant leur logique délirante à son paroxysme, les victimes sont même devenues les bourreaux !

Ce fut le cas avec le procès en diabolisation de la police niçoise suite à un arrêté municipal « anti-burkini ». Les agents demandèrent de quitter la plage niçoise à une provocatrice déguisée en « Nazgûls »  sous le regard d’un téléobjectif complice, alors que sur le trottoir juste dessus se trouvaient encore les taches de sang de ceux balayés par l’islamisme radical quinze jours plus tôt…

La ligue des droits de l’homme, dont les principes de laïcité sont à géométrie variable, accompagnée d’un mouvement se prétendant curieusement « féministe », est venue au secours de la « malheureuse musulmane pudique » victime de l’intolérance légendaire des niçois !

denonciation Nice juifsNous allons faire une parenthèse sur ce point précis de la fable jacobine concernant l’intolérance viscérale supposée des niçois parce qu’il est parfois utile de donner quelques précisions historiques. Au cours de leur longue histoire, les niçois ont accueilli beaucoup de personnes persécutées, notamment par la « France éternelle ». Avant l’annexion scélérate de 1860, beaucoup de correspondants étrangers venus en villégiature à Nice, témoignaient de l’accueil et la mentalité admirable des niçois. Au lendemain du « rattachement », les niçois devenaient « les gens d’ici », individus de la pire espèce, sales, fainéants, malhonnêtes, intolérants... l’image d’Epinal de la milice française sur la place Masséna en 1942 sert encore la propagande jacobine qui a l’habitude de transférer sur les peuples réfractaires à son hégémonie, ses propres tares ! Les niçois seraient des fascistes héréditaires de par leurs origines contrairement aux « français historiques » imprégnés des droits de l’homme issus de la révolution jacobine. Le témoignage de Serge Klarsfeld dans le monopole presse concernant le sort réservé aux juifs à Nice pendant la seconde guerre mondiale ne souffre d’aucune ambigüité :

« Contrairement à ce qui a pu se dire, les niçois ne dénonçaient pas » !

Ce témoignage du plus grand chasseur de nazis balaie toutes les diffamations institutionnelles organisées à l’encontre des niçois. Il est aussi bon de rappeler qu’à la libération, les forces libres ont découvert, médusées, des dizaines de milliers de lettres de dénonciation anonymes à Paris…

 La France n’a jamais complètement considéré les niçois comme des français à part entière tout simplement parce que nous ne nous sentons pas vraiment français, ça se voit, et ce malgré les efforts consentis pour nous faire disparaître ! Les niçois ont résisté à 156 ans de génocide culturel, ce n’est pas pour se faire imposer un autre modèle, de plus issu du moyen-âge !

Nous sommes un petit peuple séculaire qui a une grande âme, et nous pouvons être fiers de ce que nous sommes !

attentat ogcniceLiberà Nissa vous souhaite à toutes et à tous de bonnes fêtes de fin d’année avec une pensée particulière pour les martyrs du 14 juillet ainsi qu’à leurs proches à jamais meurtris.

Les niçois vous aiment !

« La raison se compose de vérités qu'il faut dire et de vérités qu'il faut taire. » de Rivarol.

 « Coura lu Françès pisson contra lou vent de l'istoria, si bagnon la camilha » !

15 juillet 2016

PRAY FOR NISSA....

attentat Nice

Sous le choc de l'attentat perpétré sur la promenade des anglais, Liberà Nissa s'associe à la douleur de celles et ceux qui ont été touchés par l'horreur...

Courage frères innocents, d'où que vous veniez...

 

20 mai 2016

PETITION " Non à transformation du Couvent de La Visitation en hôtel 5 étoiles " !

PARTAGER et SIGNEZ la pétition pour sauver ce qui reste de notre patrimoine !

CLIQUEZ SUR LE LIEN ET SIGNEZ LA PETITION lancée par Michel Orcel !

SIGNER C'EST RESISTER !

Pétition · @cestrosi Non à transformation du Couvent de La Visitation en hôtel 5 étoiles ! · Change.org

petition en ligne

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12 mars 2016

Bicentenaire d'un traité capital entre la Suisse et la Savoie !

 

Avant 1815, la neutralité suisse n'était pas respectée, ainsi en 1799 la ville de Zurich était-elle occupée par des troupes russes qu'assiégeait l'armée française.  Ce sont les actes du Congrès de Vienne de 1815 qui établissent la neutralité de la Suisse et celle de la Savoie.

Le Traité de Turin du 16 mars 1816, entre la Savoie et la Suisse, consacre un échange: la Savoie cède des territoires à Genève qui devient un canton helvétique, en contrepartie, la Suisse garantit la neutralité de la Savoie qui manquait de troupes pour assurer la protection de son territoire, les ducs de Savoie ayant transféré leur capitale de Chambéry à Turin. Le Protocole du Congrès de Vienne et son corollaire le Traité de Turin stipulent qu'il s'agit bien d'un échange: La Savoie cède 24 communes à la Suisse, dont la ville de Carouge, et la neutralité de la Savoie intègre celle de la Suisse qui doit l'assurer en temps de guerre. 

 Le 24 mars 1860 la Savoie est annexée par la France suite à une occupation militaire de deux cent mille hommes et un vote truqué, ( pas de bulletins NON, pas d'isoloirs dans les bureaux de vote, l'abstention interdite et l'envoi au bagne de Cayenne, sans jugement, des opposants à l'annexion). Cependant la neutralité de la Savoie perdure et est consacrée par l'article 2 du Traité d'annexion, cela car la France ne peut remettre en cause les actes du Congrès de Vienne et leur corollaire. Ainsi, le 14 décembre 1883, Jules Ferry, président du Conseil et ministre des Affaires étrangères de la France écrit-il à l'ambassadeur de Suisse en France: 

"... dans les études pour la mobilisation, l'État français s'est engagé à respecter complètement le territoire neutralisé, (de la Savoie)." 

La neutralité de la Savoie était une condition sine qua non de l'annexion, la Suisse devait l'assurer et la France la respecter. La Suisse et la France ne pouvaient trahir la neutralité de la Savoie sans remettre en cause l'intégrité de leurs propres territoires, soit la perte de plus du tiers de la superficie du canton de Genève pour la Suisse et la perte du territoire de la Savoie annexée pour la France.

 Le 1er Août 1914 l'ordre de mobilisation générale est décrété en France. 

Le 4 Août 1914, le Conseil fédéral suisse proclame sa neutralité dans une déclaration où la Suisse affirme son droit d'occuper militairement la Savoie neutralisée. Pourtant, ce n'était pas un droit, mais un devoir. Mais en faisant d'un devoir un droit, la Suisse pourra ensuite le négocier comme un bien.

Les Savoisiens, (comme les Suisses), étaient astreints au service militaire et pouvaient être mobilisés en temps de guerre, mais ils ne devaient pas servir ailleurs que sur le territoire de la Savoie et ne pouvaient, en aucun cas, être envoyés guerroyer hors de ce territoire. Pourtant leur division, la 28ème, fut directement envoyée au front. Ils seront pris entre deux feux : l’allemand et le français. Parfois même, l'artillerie française les utilisera pour ses tirs de réglage ! Deux sur trois n’en reviendront pas.

 Savoie et Haute-Savoie seront les départements de France qui auront à déplorer, proportionnellement à leur population, le plus de victimes lors de cette guerre. 

C’est ainsi que la France acheva ce qu’elle avait commencé en 1860 : mettre la main sur le territoire de la Savoie puis anéantir ses forces vives afin de le conserver à jamais. 

Car c’est bien d’un anéantissement concerté dont il s’agissait. 

Pour une population de 503,000 habitants, la Savoie comptera 22,400 morts au combat, auxquels s’ajouteront 17,200 grands blessés dont la plupart décèdera dans les années suivant la fin de la guerre tandis que les autres souffriront jusqu’à leurs derniers jours de leurs cruelles blessures.

C’est l'anéantissement concerté de toute une génération, de tous ceux en âge de porter les armes et qui auraient certainement suivi leurs aînés qui, à compter de 1905, commençaient à remettre officiellement en cause l’annexion de la Savoie.

 C’est ainsi que la France perpétra le génocide savoisien.

Selon le droit international, un génocide c’est « l’extermination physique, intentionnelle, systématique et programmée d’un groupe, ou d’une partie d’un groupe, en raison de ses origines ethniques, religieuses ou sociales. »

Les Savoisiens mobilisés par la France étaient ressortissants d’un pays alpin fraîchement annexé et constituaient incontestablement une partie d’un groupe ethnique. Les avoir envoyés au front d’une guerre, alors qu’ils étaient au bénéfice d'une neutralité reconnue comme institution de droit international, dénote la volonté de les exterminer en les utilisant comme chair à canon. L’extermination de cette partie d’un groupe ethnique revêt un caractère systématique puisque la majorité des mobilisés a trouvé la mort lors de ce conflit alors que les pertes globales pour les troupes françaises n'excédèrent jamais 23% des effectifs. Il s'agit donc bien d'un génocide programmé afin d'anéantir un peuple dont la France avait illégalement annexé le territoire.

 Et s’il fallait une preuve supplémentaire de ce génocide, il suffit de se reporter à l’article 435 du Traité de Versailles du 28 juin 1919. Cet article supprime la neutralité savoisienne et ses zones franches. 

Et pourquoi donc avoir attendu la fin de la guerre pour officialiser cette trahison? Parce qu’il fallait avoir auparavant exterminé les Savoisiens afin que nul ne puisse la dénoncer et aussi avoir l'assentiment de la Suisse pour pouvoir la perpétrer. En effet, sans l'accord tacite de la Suisse, le génocide savoisien et la suppression de leurs droits qui le suivit n'auraient pu se réaliser. Et pour anéantir toute velléité de protestation de la part des quelques survivants, la France fit occuper la Savoie du Nord par ses troupes de goumiers marocains, mercenaires de sinistre réputation. 

L'histoire se répétait: peu après l'annexion de 1860, comme à la faveur de la chute de l'Empire la Savoie du Nord commençait à remettre en cause cette annexion, Louis-Adolphe Thiers la fit occuper par des troupes qui venaient de briser la Commune à l'issue de la "Semaine sanglante". La France a toujours eu coutume de déployer en Savoie les pires de ses soudards; les hordes révolutionnaires en 1793, (3 jours de pillage dans le val de Thônes), les sanglants "Versaillais" en 1871, les goumiers marocains en 1918.

 Dès le début de la guerre, les gouvernements suisse et français avaient passé un marché: La France respecterait la neutralité de la Suisse en abandonnant son premier plan d'attaque qui consistait à passer par le plateau suisse pour tourner l'armée allemande. En contrepartie, la Suisse ne bougerait pas pour faire respecter la neutralité savoisienne et, à l'issue de la guerre, la neutralité de la Suisse serait confirmée et les droits des Savoisiens abolis. La suite montrera que ce marché, passé sur le dos des Savoisiens, fut respecté.

 La Suisse n'était pas belligérante en 14-18, pourtant elle sera présente au traité de Versailles du 28 juin 1919. C'est l'article 435 de ce traité qui consacrera le pacte écrit avec le sang des Savoisiens:  " Les Hautes-Parties contractantes, tout en reconnaissant les garanties stipulées en faveur de la Suisse par les traités de 1815 (...) constatent cependant que les stipulations de ces traités (...) relatifs à la zone neutralisée de la Savoie (...) ne correspondent plus aux circonstances actuelles . En conséquence, les Hautes-Parties contractantes prennent acte de l'accord intervenu entre le Gouvernement français et le Gouvernement suisse pour l'abrogation des stipulations relatives à cette zone qui sont et demeurent abrogées."

C'est ainsi que la neutralité de la Suisse fut respectée durant la première guerre mondiale et confirmée à l'issue de cette guerre pour qu'elle demeurât garantie dans le prochain conflit que quelques observateurs lucides voyaient déjà se profiler à cause du sort réservé aux vaincus.

La neutralité de la Suisse est, pour une grande part, source de sa prospérité actuelle. Genève est l'un des plus dynamiques cantons de Suisse. Que tout cela soit fondé sur une trahison n'est pour beaucoup pas même un détail de l'histoire. Pourtant, c'est un fait: le pacte 3 franco-suisse de 1914-18, qui a assuré le respect de la neutralité suisse pendant les deux guerres mondiales, repose sur les cadavres  et les souffrances de près de quarante mille Jeunes hommes de Savoie, ce pacte repose sur une génération anéantie, sur un génocide. 

 On ne peut conserver des traités en en supprimant les principales clauses, l'article 435 du Traité de Versailles du 28 juin 1919 a rendu caducs le Traité de Turin du 16 mars 1816 et le Traité d’annexion du 24 mars 1860.  Pourtant, pour la Suisse et la France, ces traités sont toujours en vigueur et ces deux pays conservent les territoires de la Savoie tout en ayant remis en cause leurs conditions d'annexion. 

C'est le vol après l'assassinat.

 Mais les Savoisiens sont toujours là et ils n'ont pas oublié les trahisons et leurs aïeux exterminés par la France. Le 13 décembre dernier, l’un d’eux écrivait à Didier Burkhalter, Chef du Département fédéral des affaires étrangères, président de la Confédération Helvétique en 2014, pour lui exprimer son inquiétude quant à la conjoncture internationale et lui demander de se prononcer sur la neutralité de la Savoie. 

Le 13 janvier 2016, Didier Burkhalter lui répondit: "En vertu du droit international, la Savoie fait partie de la République française, Dès lors, la Suisse ne reconnaît pas la Savoie en tant qu'État et n'est, par conséquent, pas en mesure de reconnaître la neutralité de celle-ci."

 En 2012  l'ONU  a refusé d'accéder à la demande du Gouvernement français qui lui demandait d'enregistrer le traité d'annexion du 24 mars 1860. 

Ainsi, contrairement à ce qu'avance Monsieur Burkhalter, selon le droit international la Savoie ne fait plus partie de la République française.

C'est Bernard Kouchner, ministre français des Affaires étrangères qui, suite aux révélations de Jean de Pingon, avait été contraint d'effectuer cette demande en 2010. 

Mais le Secrétariat des Nations Unies a refusé d'enregistrer ce traité désormais abrogé, la France ayant bafoué les termes du Traité de Turin du 16 mars 1816, du Traité d'annexion de la Savoie du 24 mars 1860, et du Traité de Paris du 10 février 1947 ainsi que l'expose le mémoire adressé au Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies par Alain Roullier-Laurens et Jean de Pingon au lendemain de la requête française.

 Bientôt la France s'écroulera et la Savoie renaîtra comme un État indépendant au cœur de l'Europe, car les Savoisiens n'ont pas oublié leur pays; ils le portent toujours en eux comme une blessure que seule sa renaissance pourra cicatriser. Aujourd'hui, ils exigent que la vérité de l'histoire soit rétablie, que le génocide savoisien soit reconnu et que la Suisse respecte les termes du Traité de Turin du 16 mars 1816 en assurant la neutralité de la Savoie en cas de conflit si elle veut conserver les acquis de ce traité.

Ce sont là les conditions pour que, lorsque la Savoie renaîtra, la communauté historique, géographique et économique des Suisses et des Savoisiens puisse devenir le ferment d'une nouvelle alliance.

 Consulat de Savoie. La Condémine. Chemin de Condémine. CH-1410 Saint-Cierges. Switzerland.

 consulatdesavoie.ch

 

 

 

 

31 janvier 2015

Commémoration du soulèvement séparatiste Niçois de 1871 !

Commémoration du soulèvement séparatiste Niçois de 1871 !
Chaque année, les Niçois commémorent le soulèvement séparatiste réprimé violemment par la France, suite au déni de la réalité du scrutin pourtant limpide, des élections législatives du 8 février 1871… En effet, lors des élections législatives du 8 février...
25 janvier 2015

Il y a un an, décédait un Nissart hors-norme: Alain Roullier-Laurens.

 Il y a un an, décédait un Nissart hors-norme: Alain Roullier-Laurens.
Il y a un an disparaissait Alain Roullier-Laurens. Il y a un an, disparaissait celui qui a rendu au Peuple Niçois son histoire et son identité, celle d’un Peuple qui depuis des siècles défend jalousement sa liberté ! Sa liberté de choisir avec qui il...
25 décembre 2014

NOUVEAU STATUT DE LA SAVOIE: Communiqué du Consulat de Savoie (Suisse)


savoieLE NOUVEAU STATUT DE LA SAVOIE

 Communiqué du 24/12/2014

du Consulat de Savoie à Saint-Cierges (Suisse)

 
La Savoie est un pays annexé, les deux départements qui la composent portent toujours son nom alors que la règle républicaine française exige que les noms des départements ne fassent référence qu'à la géographie.

La Savoie est devenue française à l’issue du traité de Turin du 24 mars 1860.

Les signataires de ce traité d’annexion, étaient Victor-Emmanuel II, duc de Savoie et roi de Sardaigne et Napoléon III empereur des Français. Un mémorandum secret prévoyait l’entrée des troupes françaises en Savoie dès la ratification du traité. Selon l’article premier de ce traité les populations concernées devaient être consultées.

Elles le furent mais dans des conditions iniques : absence de bulletins NON, abstention interdite, occupation militaire étrangère, ( 200'000 soldats français pour 584’000 Savoisiens).

Le 7 juin 1932, la France fut condamnée par la Cour internationale de justice de La Haye pour avoir violé des traités établissant des droits en Savoie avant que celle-ci ne devienne française, (zones franches). Ce jugement, en affirmant que la souveraineté de la France en Savoie est limitée, exprime l’unicité de la Savoie dans l’espace français :

La Savoie, pays annexé, conserve ses droits garantis par des conventions internationales.

Le 10 juin 1940, l’Italie déclarait la guerre à la France et réclamait Nice et la Savoie qu'elle n'avait pourtant jamais possédées. Cependant, la déclaration de guerre était signée par le roi d'Italie, Victor-Emmanuel III, petit-fils et héritier direct de Victor-Emmanuel II, le signataire de l'acte du 24 mars 1860. A ce titre cette déclaration de guerre constituait une dénonciation formelle du traité du 24 mars 1860 et précipitait son extinction.

Le 10 février 1947 était signé à Paris un traité de paix, son article 44 stipule que :

1. Chacune des Puissances Alliées ou Associées notifiera à l’Italie, dans un délai de six mois à partir de l’entrée en vigueur du présent Traité, les traités bilatéraux qu’elle a conclus avec l’Italie antérieurement à la guerre et dont elle désire le maintien ou la remise en vigueur.

Toutes dispositions des traités dont il s’agit qui ne seraient pas en conformité avec le présent traité seront toutefois supprimées.

2. Tous les traités de cette nature qui auront fait l’objet de cette notification seront enregistrés au Secrétariat de l’Organisation des Nations Unies conformément à l’article 102 de la Charte des Nations Unies.

3. Tous les traités de cette nature qui n’auront pas fait l’objet d’une telle notification seront tenus pour abrogés.

Le 24 mars 2010, alors que la France s'apprêtait à fêter le cent cinquantième anniversaire de l'annexion de la Savoie, l’historien Jean de Pingon rendit public deux courriers qui lui étaient adressés. L’un émanait du Ministère français des Affaires étrangères et l’autre du Bureau des affaires juridiques de l'ONU. Ces courriers établissaient formellement que le traité d'annexion du 24 mars 1860 n'avait pas été enregistré auprès du Secrétariat général des Nations Unies.

Le 15 juin 2010, Bernard Kouchner, Ministre des Affaires étrangères et européennes, affirma devant l’Assemblée nationale que le traité du 24 mars 1860 avait bien été notifié à l’Italie, cette déclaration solennelle constitue la reconnaissance implicite qu’une absence de notification aurait signifié l’abrogation du traité.

Cependant, le Ministre avouait que le traité n’avait pas été enregistré auprès de l’ONU et déclarait que le Ministère des Affaires étrangères et européennes " a pris, d'ores et déjà, toutes les dispositions utiles pour que le Traité du 24 mars 1860 soit bien enregistré dans les meilleurs délais auprès du Secrétariat de l'Organisation des Nations Unies."

Jean de Pingon fit alors parvenir au Secrétaire général de l'Organisation des Nations Unie un mémoire dans lequel il développait, sur plusieurs points, une argumentation montrant que le traité d’annexion était en fait abrogé ce qui interdisait son enregistrement par l’ONU.

Il exposait, entre autres, que le Gouvernement français n'avait pas notifié le traité d'annexion à l'Italie car il aurait dû, selon le premier article de ce traité, procéder à une nouvelle consultation populaire en Savoie. Le Gouvernement français n'entendait pas procéder à une telle consultation, d'une part parce qu'il n'était pas possible de reproduire en 1948 les conditions iniques du vote de 1860 qui avaient assuré un succès pour l’annexion à 99,8%, d'autre part parce qu'il n'entendait pas créer un précédent relatif aux droits des peuples en pleine période de guerres coloniales, (Viêt Nam, Madagascar, etc…).

Le Gouvernement français a donc usé d'un stratagème en notifiant à l'Italie un traité en date du 24 mars 1760. Ce traité n’avait pas lieu d’être notifié en 1948 car c’était un traité de limites entre le royaume de France et le duché de Savoie. Mais le Gouvernement français escomptait créer la confusion entre le traité du 24 mars 1760 et celui du 24 mars 1860 et comptait rectifier les dates ultérieurement. Le stratagème ayant été éventé, le Gouvernement français se résolut à notifier le véritable traité, entre-temps les délais pour cette notification avaient expiré précipitant ainsi l’abrogation du traité.
En 1948, le Gouvernement français ne présenta pas le traité d’annexion pour enregistrement auprès de l'ONU qui n’aurait pu que constater l’abrogation du traité et refuser de l’enregistrer.

En 2012, le Secrétariat général de l’ONU statua en faveur des arguments développés par Jean de Pingon en rejetant la requête du Ministère français des Affaires étrangères, et en refusant d'enregistrer le traité d'annexion de la Savoie (NDLR et du Pays de Nice ).

Le 24 décembre 2012, Jean de Pingon rendit public le refus de l'ONU d'enregistrer le traité de Turin du 24 mars 1860, dit traité d’annexion. Deux semaines plus tard, dans le Journal Officiel de la République française du 8 janvier 2013, le Gouvernement français confirmait le refus d'enregistrement de l’ONU, mais avançait qu'il était facultatif et que le traité d'annexion était toujours en vigueur car il avait bien été notifié à l'Italie. Le Gouvernement français ne produisait aucun document susceptible de confirmer la notification du traité, dans les délais, à l'Italie mais évoquait seulement une hypothètique note verbale (non signée) et une parution au Journal officiel (comportant quelques « erreurs » de dates).

Ces pièces, sans effet diplomatique, ne peuvent être retenues pour constituer une notification du traité.

Il est désormais établi que le traité d’annexion n’a pas été notifié à l'Italie selon les termes du traité du 10 février 1947. De plus, le Gouvernement français ne peut sérieusement affirmer que l'enregistrement auprès de l'ONU était facultatif après avoir annoncé, par voie ministérielle et devant l’Assemblée nationale, qu’il allait solliciter cet enregistrement.

D'autre part, en notifiant à l’Italie, dans les délais impartis par l'acte du 10 février 1947, le traité du 24 mars 1760, la France, « à l’insu de son plein gré », a notifié, sur la place internationale, qu’elle n’était plus propriétaire des territoires annexés au titre du traité du 24 mars 1860. En effet, le traité du 24 mars 1760 établissait un tracé de frontières entre France et Savoie, (grand nombre des bornes sont toujours en place). Ce traité est le premier traité au monde congénital à un tracé de frontières par des géomètres.

Ainsi, le traité de limites du 24 mars 1760 devient-il, du fait de sa remise en vigueur en 1948, l'ultime acte international concernant le territoire savoisien (NDLR et du Pays de Nice).

De ce qui précède, il ressort:

- Qu’aux termes du paragraphe 3 de l’article 44 du traité de Paris du 10 février 1947, le traité d'annexion, unique légitimité des institutions françaises en Savoie, est définitivement abrogé.

- Que ce traité d’annexion est désormais remplacé par le traité légalement notifié et remis en vigueur en 1948 : le traité de limites du 24 mars 1760.

- Que la Savoie jouit d’un nouveau statut tant au regard du droit international que du droit national, (l’article 55 de la Constitution française stipule que les traités prévalent sur les lois).

- Que sur les territoires savoisien et niçois les institutions françaises, nationales, régionales, départementales et municipales n'ont plus pouvoir d’administration qu'à titre transitoire.

Consulat de Savoie. La Condémine. Chemin de Condémine. CH.1410 Saint-Cierges Switzerland.
Tél. 0041 219053593. www.consulatdesavoie.ch (services opérationnels à compter du 20 mars 2015).



12 novembre 2014

Jacques Medecin et le séparatisme niçois.

Jacques Médecin timbreBeaucoup d'opportunistes se réclament être les héritiers de Jacques Medecin du fait que les niçois ont toujours gardé une vrai affection pour le dernier maire réellement enraciné dans le Pays de Nice... Dans le livre Et moi je vous dis ma vérité écrit pendant son exil en amérique du sud, Jacques Medecin faisait une analyse politique de Nice en dehors des clichés habituels mis en place par les sbires de la force occupante... Au delà de l'image d'épinal du maire corrompu et clientéliste qui fut donnée par les milieux bien pensants parisiens des années 80/90, ceux-là même qui nous ont gratifiés plus tard d'affaires bien plus graves comme le sang contaminé,  les affaires de la mairie de Paris, l'affaire Karachi... etc...  Jacques Medecin nous livrait une  vision de Nice éclairée et débarrassée du carcan politique français.
Les raisons de l'acharnement judiciaire à son égard sont plus dues à son refus d'entrer dans le moule jacobin que les détournements d'argent public qui semblent aujourd'hui tellement dérisoires au vu de ce qui s'est passé en d'autres endroits de la « sainte république française une et indivisible ». Il a toujours refusé de prostituer Nice contre une place de premier plan à Paris.
Certains qui aiment se faire appeler « bébés Medecin » et gaulistes devraient se faire petits car le terme de « fausse couche de Medecin » leur conviendrait beaucoup mieux...
En parlant du Général De Gaulle, Jacques Médecin disait: « En 1967 j'ai reçu, d'un étranger qui croyait me faire plaisir, une tapisserie à l'effligie du Général; je m'en sers comme descente de lit pour pouvoir lui marcher sur la gueule tous les matins ».

Medecin-Jacques-Et-Moi-Je-Vous-Dis-Ma-Verite-Livre-Et quand l'auteur du livre lui posait la question concernant les « bébés Medecin », la réponse de l'ancien maire de Nice en exil fut cinglante:« Oui, parmi les Bébés Médecin, il y a à coup sûr du meilleur et du pire, et quelquefois chez le même individu. Il aurait peut-être fallu que je reste encore une dizaine d'années pour qu'ils grandissent et ne soient plus guidés par leurs propres intérêts. Ils sont tellement avides de profits personnels, d'avantages ou de réussite que cela transparaît dans leur comportement. La population ne doit pas être dupe »...

On se doute de qui il parlait, et quand à Rudy Salles, la description est toute aussi lapidaire: « Le petit Salles, outre qu'il est ambitieux à l'excés, croit aux pythonisses; n'est-ce pas un peu scabreux »?
Et d'ajouter « Ce tour d'horizon de mes successeurs possibles est, j'en conviens un peu décevant. Je comprends que les gens aient des appétits, c'est dans la logique des choses... mais j'aurais quand même souhaité que ceux qui sont devenus quelque chose grâce à moi prennent un peu mieux ma défense ».
Désormais, avant chaque élection, les drapeaux niçois sont de sortie tout comme le sont  les plaques commémoratives en hommage à Jacques Medecin... pour disparaître immédiatement après les prises de fonction pour rentrer dans le moule jacobin et parisianniste.
En parlant de Nice, Jacques Medecin disait:

« C'est d'abord ma ville, c'est un coin béni des dieux, un site absolument admirable, un climat fabuleux, une histoire très attachante, une langue particulière qui est encore parlée, à l'époque, par la majorité de la population. C'est une sorte de principauté de rêve et je suis un peu le prince de cette principauté. C'est un autre Monaco, si vous voulez. D'ailleurs j'apprécie beaucoup Rainier, qui est un homme de grande qualité et dont on dit évidemment beaucoup de mal, puisque c'est un type bien ».
Bien qu'il se voyait exagérément « un peu le prince de cette principauté », son analyse de ce que pourrait être le Pays de Nice n'en était pas moins pertinente. Jacques Medecin appréciait Monaco mais n'aurait jamais fait l'affront aux Niçois de se pavaner avec l'écharpe de l'ASM !
En voici quelques extraits: « Quand on voit le succés des petits pays par rapports aux grands, on s'apperçoit que la grande erreur a été de vouloir faire des grands pays. La constitution de grands ensembles comme l'ensemble européen s'accompagne d'ailleurs inévitablement de la montée des nationalismes corse, catalan, breton... Pour ma part, je regrette qu'il n'y ait plus de nationalisme niçois (chose réparée aujourd'hui ) parce qu'il y a encore trente ans, ce nationalisme-là existait. Au moment ou j'ai pris la mairie, j'ai eu des mouvements de ce type qui sont venus me demander quelle était mon attitude à leur égard. Comme je parlais niçois, ils ont été, bien sûr, rassurés. Ils étaient non violent mais existaient ».
Et à la question « que voulaient-ils? », sa réponse était tout simplement visionnaire: « L'indépendance du comté de Nice; et ils avaient raison parceque le Comté de Nice s'est donné à Napoléon III (Jacques Medecin ne connaissait pas à l'époque les conditions réelles de "ce don", la LRLN étant née en 2001 ) il ne s'est pas donné à la France. Quand la France a chassé l'Empire, il y a eu une rupture de contrat (parmi tant d'autres) mais on ne nous a pas redonné notre liberté. Enfin ! C'est ainsi... Les nationalismes s'exacerbent parfois simplement parceque l'homme est fait pour conserver son identité. Et dans un grand ensemble, il la perd.On trouve plus facilement ses racines dans une petite communauté.C'est pourquoi je suis venu ici, en pays hyspanique. La population de Punta del Este, c'est trois milles habitants: très vite je suis devenu l'un d'eux. Je m'assilile facilement dans une communauté latine et catholique, j'y trouve le terreau de ma liberté"; et d'ajouter « je crois que le monde futur sera un monde de petites principautés, de petits royaumes, de petites républiques qui auront enfin compris qu'il ne faut pas se battre entre soi mais qu'au contraire, il faut travailler dans le cadre d'un grand ensemble.On verra alors de petits pays comme le Luxembourg, la Suisse, ou le Lichtenstein mais aussi la Bavière, la Saxe et pourquoi pas la Bretagne et la Catalogne jouer un rôle considérable dans un ensemble européen parcequils auront su garder leur identité alors que d'autres l'auront perdue ».
Son rapport avec le drapeau niçois ne souffrait d'ailleurs d'aucune ambiguité...
En 1968: « Un jour, un petit groupuscule de ces étudiants bizarroïdes est venu à mon bureau et m'a demandé de faire flotter sur la façade de la mairie le drapeau rouge. Je leur ai dit:
-Messieurs, un seul drapeau flottera sur la façade de la mairie tant que les évènements se dérouleront, c'est le Drapeau NIçois. Dans l'instant, j'ai fait hisser le Drapeau Niçois et j'ai prévenu mes interlocuteurs en les sortant de mon bureau:
-Si jamais l'un d'entre vous cherche à y toucher, je l'attache aux grilles de la mairie et je le laisse là sans boire ni manger pendant des jours aux yeux de la population que je rameuterai. Et vous verrez qu'il y aura du monde pour venir l'engueuler » !
La défense du Drapeau Niçois passait bien avant le drapeau tricolore...
On peut s'imaginer quelle aurait été la réaction de Jacques Medecin devant les festivités pompeuses organisées à Nice pour le cencinquanteraire de l'annexion du Pays de Nice,  en ayant connaissance des révélations irréfutables faites par la LRLN !
... Bien loin des réactions soumises et franchouillardes de ses « pseudo-Bébés »...

« La fidélité en se définissant dans et par le temps se définit contre lui... être fidèle c'est faire comme si le temps n'existait pas.»
Michel Sauvage (Le cas Don Juan)

19 mai 2014

Jérôme Kerviel: l'incarcération à Nice est-elle compatible avec le droit ?

Jérôme Kerviel: l'incarcération à Nice est-elle compatible avec le droit ?
Il semble bien que non. Alors qu'à l'unisson les médias français, depuis quelques jours, minute par minute, nous font vivre en direct le feuilleton de l'ex-trader Jérôme Kerviel, nous pouvons nous poser la question de la légitimité des autorités françaises...
4 février 2014

Jean de Pingon rend hommage à Alain Roullier-Laurens.

Jean de Pingon rend hommage à Alain Roullier-Laurens.
Nous remercions Jean de Pingon pour son chaleureux message qui fera chaud au coeur à tous les Niçois qui pensent librement et sont attachés à la Vérité. Nous savons, tout comme nos ancêtres, que nous pouvons compter sur le soutien de la Savoie. Alain...
7 décembre 2013

Instrumentalisation politique indigne de la mort de Mandela !

 Instrumentalisation politique indigne de la mort de Mandela !
Le monopole de presse instrumentalisé par les fausses couches de Jacques Medecin tire à boulet rouge sur l'ancien maire de Nice à l'occasion de la mort de Nelson Mandela, en dénonçant à rebours le jumelage, il y a quarante ans de Nice et la Ville du Cap,...
23 novembre 2013

Municipale 2014: Mais que fait Benoît Kandel à Nice ?

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L'ex colonel de gendarmerie alsacien, arrivé chez nous il y a une dizaine d'années seulement, a été condamné en appel à Aix le 10 septembre 2010 pour diffamation envers l'ancien maire de Nice. Il fut installé par Christian Estrosi en 2008, et semble aujourd'hui...
12 novembre 2013

Municipale 2014 à Nice: Le Parti niçois/Partit Nissart communique !

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Communiqué du Président du Parti Niçois/Partit Nissart. (Nice, le 12 novembre 2013) « Nice subit les très lourdes conséquences de la déliquescence économique, sociale et morale qui gangrène le pays ; les élites politiques nationales sont totalement déconsidérées,...
4 novembre 2013

11 novembre 1918: Victoire de l'application du droit international !

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Chaque 11 novembre, la France fête la victoire des alliés contre l'Allemagne en 1918 mettant un terme à une boucherie qui dura quatre ans. Les victimes furent des peuples instrumentalisés qui au départ ne souhaitaient que vivre en paix. Tout le monde...
15 septembre 2013

Le Front National est contre l'Identité Niçoise !

Le Front National est contre l'Identité Niçoise !
A quelques mois des élections municipales, alors que le bateau ivre France Jacobine finit de rejoindre irrémédiablement les profondeurs ou l'attend celui baptisé URSS, le scrutin qui s'annonce sera une fois de plus l'occasion pour les partis français...
27 juillet 2013

Incohérence estrosienne dans "il Corriere della sera": le Parti Niçois communique !

Incohérence estrosienne dans "il Corriere della sera": le Parti Niçois communique !
Suite à l'article du journal italien " Corriere della sera " et les incohérences affichées du maire de Nice concernant l'avenir du Pays Niçois, le Parti Niçois/Partit Nissart réagit: L’étrange volte face de M. Estrosi Communiqué du Parti Niçois/Partit...
30 juin 2013

Le 14 juillet n'est pas ma fête nationale, je sors mon Drapeau Niçois !

Le 14 juillet n'est pas ma fête nationale, je sors mon Drapeau Niçois !
Comme c'est désormais le cas chaque année, nous invitons les Niçois à protester contre la déferlante bleu, blanc, rouge occasionnée par la fête national française le 14 juillet (symbole de la prise de la Bastille en 1789), en mettant en évidence le Drapeau...
17 mai 2013

Les amants de la bastille: la niaiserie musicale révolutionnaire arrive à Nice !

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Après la comédie musicale le roi soleil , bourreau de Nice en 1705, voila que « la France éternelle » sert aux niçois les amants de la bastille, ode à la gloire de révolution française imbibée de niaiserie. Nous savons aujourd'hui comment furent saignés...
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